C'est toute une équipe d'éminents docteurs
et chercheurs universitaires, dont le Pr Mohamed Benbrika, président du Conseil scientifique auprès du
Centre national d'Etudes et de recherche d'Alger, du Dr Djelloul
Sedikki de la mosquée de Paris (France), qui a été
invitée par le ministère des Affaires religieuses et du Wakf
pour prendre part aux travaux du premier séminaire sur la «Tarika
cheikhya», face à plus de deux cents hommes de culte
de la wilaya.
Une
rencontre qui a été ouverte officiellement, ce lundi dernier, par le ministre
de tutelle dans le chef-lieu de la daïra d'El-Abiodh
Sid Cheikh, et ceci en présence du wali d'El-Bayadh
et des autorités locales de la wilaya. Durant deux journées consécutives, et
sous la coupole du centre culturel islamique, les participants à ce séminaire
se sont penchés longuement sur l'un des nombreux ordres religieux connus, de la
philosophie mystique de sidi Abou Hassan Ech Chadli, né
juste après la mort de Sid Cheikh, de son vrai nom Sid Abdelkader Ben Mohamed, fondateur
de cette «tarika», et dont la mort remonte à 1615 de
notre ère. Il s'agit, en premier lieu, pour les séminaristes, de mettre en
relief le parcours et l'Å“uvre de Sid Cheikh, en passant à la loupe la célèbre «Yakouta.
Celle-ci ne cesse, jusqu'à nos jours, d'intéresser
et de passionner les chercheurs et penseurs de notre époque puisqu'il s'agit
aussi de se pencher sur les valeurs spirituelles de cette tarika,
à savoir ses racines dans le temps et son pouvoir rassembleur des fidèles, dans
l'espace autour de concepts inaliénables et précis, tels ceux de la société
musulmane. En marge de la cérémonie d'ouverture de ce séminaire et dans une
brève déclaration à la presse, M. Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et du Wakf a évoqué notamment le rôle rassembleur des ordres
religieux et des confréries durant les étapes et les moments les plus durs qu'à
connus le pays depuis le 15e siècle. Il a insisté également sur le fait qu'il
faudrait penser, d'ores et déjà, à faire du mausolée de Sid Cheikh un grand
pôle spirituel, qui devra nécessairement rayonner sur toutes les régions du
pays, eu égard à l'Å“uvre grandiose de ce saint homme réputé pour sa ferveur et
sa piété, illustre descendant de la famille Boubekrya.
Rappelons enfin qu'un imposant « mouassim » est
organisé annuellement dans ce chef- lieu de daïra, en hommage à ce saint homme
dont l'aura s'étend sur tout le Maghreb arabe.
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Posté Le : 28/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com