Ce qui n'était autrefois qu'un gros bourg
qui ne sortait de sa torpeur qu'une fois l'an à l'occasion de la célébration du
Maoussim de Sidi Abdelkader Ben Mohamed, Saint patron
de la ville. Au fil des années, la capitale des Ouled
Sid Cheikh, qui compte plus de 25.000 âmes, étend ses tentacules dans tous les
sens et prend ainsi l'allure d'une importante plaque tournante donnant sur
trois wilayate du Grand Sud. De nouveaux axes
routiers viennent d'être ouverts à la circulation, notamment, celui reliant le
chef-lieu de la daïra à celle de Brezina à l'Est sur 92 kilomètres et une
seconde en direction de Metlili sur 170 kilomètres, en
attendant l'achèvement des travaux d'une route nationale qui lui donnera accès
à la wilaya d'Adrar.
Cela ne veut pas dire pour autant que cette
grande cité séculaire est restée en marge du progrès. De grands projets de
viabilisation, de mise à niveau et de modernisation du tissu urbain ont été
menés à terme. Des chantiers de grande envergure ont été concrétisés dans le
cadre du programme communal de développement, touchant plus particulièrement
les vieux ksars «El Istiklal et El Gharbi» qui ont totalement changé de look. Ces opérations
ont porté sur le goudronnage de plus de 25 kilomètres de rues
et de trois boulevards, en béton bitumé, ainsi que l'aménagement de trois
espaces verts, d'une superficie globale de 05 hectares.
En parallèle, il a été procédé au cours de
l'année 2010 à la rénovation du réseau d'éclairage urbain par la pose de plus
de 200 candélabres de part et d'autre de trois boulevards, ainsi que la grande
place de la Zaouia
de Sid Cheikh. L'on peut dire aujourd'hui que l'épineux problème d'alimentation
en eau potable de la ville n'est plus qu'un mauvais souvenir pour la population
locale.
En effet, un grand projet de rénovation du
réseau urbain AEP, a été achevé et la mise en service de trois forages d'un
débit global de 120 litres/secondes, situés à plus d'une trentaine de
kilomètres de la ville, assurent la disponibilité de l'eau courante dans les
foyers sans interruption, surtout lorsqu'on sait que la population locale a
trop souffert d'une eau à haute teneur en sel.
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Posté Le : 31/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : H M
Source : www.lequotidien-oran.com