Une campagne de don du sang a été lancée, avant-hier, par l'Etablissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954 d'Oran, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de don du sang, qui coïncide avec le 14 juin de chaque année. Cette initiative est organisée par le Centre régional de transfusion sanguine d'Oran. A cette occasion, M. Bar Rabah, Directeur général de l'EHU 1er Novembre, a affirmé que l'hôpital et son équipe médicale s'emploient à fournir des poches de sang non seulement à ses propres services, mais aussi à d'autres institutions publiques de santé. Mensuellement, environ 5.000 poches de sang sont distribuées, en plus des 1.200 poches distribuées aux cliniques privées via des accords réglementaires. Les wilayas avoisinantes bénéficient également de ce liquide vital en cas de nécessité. Les services chirurgicaux de l'hôpital réalisent quotidiennement plus de 70 interventions chirurgicales, nécessitant souvent au moins deux poches de sang par opération. Les services de maternité et d'hématologie consomment également des quantités importantes de sang, avec une consommation mensuelle avoisinant les 3.000 poches. De plus, un stock de réserve de 1.500 poches est maintenu pour parer à toute urgence ou catastrophe naturelle. Un programme de campagnes de don du sang est planifié tout au long de l'année, avec une équipe dédiée, dirigée par une assistante sociale, assurant un suivi régulier des donneurs et les invitant à renouveler leur don à chaque nouvelle campagne. Cette opération humanitaire et solidaire vise à soutenir l'action communautaire en encourageant le don du sang en tant que comportement noble et civique. Elle vise également à sensibiliser à l'importance de cette action, qui contribue à sauver de nombreuses vies chaque jour. Elle a également pour objectif de collecter le plus grand nombre possible de poches de sang de toutes les typologies, indispensables pour diverses interventions et services hospitaliers. A Oran comme dans les autres wilayas du pays, les dons du sang font cruellement défaut et les structures hospitalières éprouvent des difficultés à constituer des stocks de produits sanguins pour satisfaire les besoins. Malgré les campagnes de sensibilisation, les donneurs se font de plus en plus rares. La majorité de donneurs le font parce qu'ils ont un membre de la famille ou un ami qui a besoin d'une poche de sang.
Les donneurs réguliers ne représentent qu'un faible pourcentage du nombre global des donneurs recensés par le CTS.
Cela s'ajoute au problème des évacuations des malades des autres wilayas, les accidentés de la route et les personnes victimes d'agression à l'arme blanche. Des cas qui souvent ont besoin de sang. Ainsi, cette initiative se veut un vecteur d'espoir et de vie pour les patients dont la survie dépend de chaque goutte de sang.
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Posté Le : 12/06/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : J. Boukraa
Source : www.lequotidien-oran.com