Algérie

EHS ophtalmique



60 interventions depuis le début de cette année Selon des sources proches de l’EHS ophtalmique, 60 interventions de greffe de la cornée ont été réalisées au niveau de cette EHS. C’est suite à un programme ministériel, que ce genre d’opérations chirurgicales ont été lancées en 2005 pour ensuite stagner quelque temps puis relancées de nouveau. D’où toutes ces interventions qui ont eu lieu. Ce programme qui avait été décidé en 2007 et avait débuté au courant de la même année pour ensuite s’étendre sur cinq années, a quelque peu donné un nouvel espoir à tous les malades se trouvant en liste d’attente. Pour Oran seulement, on compte plus de 400 malades qui attendent d’être opérés, alors qu’au niveau national, ce chiffre s’élève à plus de 1.500 malades. Signalons que le nombre de non-voyants en Algérie a été estimé à plus de 100.000 personnes. Mais voilà qu’avec toute la bonne volonté des équipes médicales mises au point, on n’est pas encore arrivé à greffer la moitié des personnes qui attendent désespérément, la cause étant évidemment le manque de greffon. Surtout, quand on sait que ce genre d’opérations avait été pratiqué en Algérie de 1962 jusqu’à 1985, date à laquelle la nouvelle loi est entrée en vigueur. Cette dernière n’autoriserait aucun prélèvement d’organes sans le consentement préalable des parents. Un médecin dira «Comment voulez-vous demander à des parents qui viennent de perdre un proche, s’ils peuvent nous autoriser à transplanter l’un des organes du défunt?» Et d’ajouter, «le prix d’un greffon importé des Etats Unis revient à 120.000 Da». «Face à cette situation, dira cette source médicale, il est plus qu’impératif de créer une banque des yeux, comme elle est appelée ailleurs». Rappelons que la société algérienne des ophtalmologies «SAO» dira que c’est plus qu’une nécessité, car de la mort, on peut redonner la vie qui est, dans ce cas là, la vue». D’un autre côté, il est à rappeler que la prise en charge en milieu hospitalier ne coûte rien au malade. Par contre, dans le privé, cette opération pourrait coûter plus de 250.000 Da. C’est également pour cette raison qu’il devient urgent de favoriser la transplantation de mort à vivant. D’autre part, les malades qui ont eu à subir ces interventions au niveau de l’EHS sont presque tous des jeunes. Un médecin dira que c’est surtout la frange estudiantine qui est la plus favorisée. «A ce jour, nous expliquera la même source, toutes les interventions ont été couronnées de succès». Précisons que le taux de rejets dans ces greffes n’a été estimé par les médecins qu’à 3 ou 4%, c’est pour dire que le succès d’une telle intervention est plus qu’assuré. H.Y.


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