EHS de Pédiatrie de Canastel

Depuis juillet 2013, le scanner, affecté à l'établissement hospitalier de Pédiatrie, EHS de Canastel, est en panne. Cet appareil de radiologie n'a plus servi, au grand dam des malades dont certains viennent de plusieurs wilayas de la région ouest du pays.Cette situation n'a pas été sans conséquences sur les patients, surtout ceux qui nécessitent une radiologie plus profonde.Les représentants de l'EHS se sont vus, donc, contraints de saisir le fournisseur de cet appareil pour rétablir la panne et le remettre en service. «Nous avons adressé plusieurs mises en demeure au fournisseur», indique-t-on de sources hospitalières. La direction de l'établissement n'écarte pas le recours à la justice, si le problème n'est pas résolu. «Une notification lui a été adressée, lui demandant d'assumer ses responsabilités », a noté la même source. Les correspondances envoyées au fournisseur ont été claires et ont toujours évoqué le problème de panne, indique-t-on. Les responsables de l'EHS veulent, en effet, en finir avec cette contrainte et remettre en service cet appareil, afin de prendre en charge les malades. Ces derniers sont, non seulement pénalisés, mais perplexes face à une panne qui n'a pas trouvé de solution.Rappelons, qu'outre ce scanner en panne, l'établissement hospitalier de Pédiatrie de Canastel s'est doté, il y a plus d'une année, d'un nouvel équipement d'imagerie de résonance magnétique (IRM), haut champ. Ce matériel de pointe est en service et demeure l'un des plus modernes et des plus sophistiqués au monde, compte tenu de ses caractéristiques et surtout de ses spécificités, puisqu'il est ouvert avec un champ vertical dédié à la pédiatrie, aux claustrophobes, à l'interventionnel et aux obèses.Cette acquisition vient, à point nommé, développer la recherche scientifique et promouvoir l'espace de concertation et d'échanges entre spécialistes, l'un des objectifs assignés de la direction, puisqu'elle est destinée à tous les examens des spécialités pratiquées à l'EHS de Pédiatrie, à l'exemple de la cardiologie, la neurochirurgie, entre autres. L'IRM ouvert, haut champ, permet, donc, de confirmer la pathologie, d'obtenir une meilleure qualité d'image et fonctionne avec des ondes magnétiques et non avec des rayons X.