La nouvelle Assemblée égyptienne va mener sa propre enquête sur les violences de la "révolution du Nil" qui a mis fin au règne d'Hosni Moubarak, a annoncé mardi son président Saad el Katatni.
Au lendemain de sa séance inaugurale, les élus qui appartiennent pour un peu plus des deux tiers à des partis islamistes, ont débattu des moyens de rendre justice au 800 morts du soulèvement.
Il s'agit de l'une des principales revendications des mouvements qui ont appelé à manifester en masse, mercredi, réclamer le départ des militaires au pouvoir, à l'occasion du premier anniversaire de la révolution. Aucun membre de l'ancien régime n'a encore été condamné.
"M. le président, cela fait un an, où est le verdict. La justice tardive, c'est de l'oppression", a lancé Akram al Chaïr, l'un des nombreux élus qui ont pris la parole mardi pour demander justice.
"L'Assemblée va mettre sur pied une commission d'enquête à l'issue de ces discussions", a répondu le président, qui est également secrétaire général du Parti justice et liberté issu des Frères musulmans. (Reuters)
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Posté Le : 25/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info