Le procès du président égyptien destitué Mohamed Morsi pour "incitation au meurtre de manifestants" a repris hier au Caire, un des quatre dossiers pour lesquels il est poursuivi devant la justice. Dans ce dossier, le chef d'Etat déchu est jugé pour avoir incité au meurtre de manifestants qui protestaient en décembre 2012 devant son palais présidentiel.Il encourt la peine de mort comme 14 co-accusés, des anciens hauts responsables de son gouvernement, des proches collaborateurs et des leaders des Frères musulmans, dont il est issu. La précédente audience, le 8 janvier, avait été ajournée, M. Morsi seul président jamais élu démocratiquement en Egypte n'ayant pu être amené en raison des "conditions météorologiques" selon le juge Ahmed Sabry Youssef, qui présidait l'audience. Mardi, devant un tribunal du Caire le jugeant pour son évasion de prison en pleine révolte contre Hosni Moubarak en 2011, M. Morsi était apparu combatif, insistant sur le fait qu'il était toujours le président légitime de l'Egypte. Il comparaît dans ce dossier avec 130 autres co-accusés, dont des membres du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais et de mouvements djihadistes, la plupart jugés par contumace. La prochaine audience a été fixée au 22 février. M. Morsi est également poursuivi pour "espionnage" en vue de mener des "actions terroristes" dans le cadre d'un procès devant s'ouvrir le 16 février, ainsi que pour "outrage à magistrat", une affaire pour laquelle aucune date n'a été fixée pour le moment.R. I./AgencesNomAdresse email
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Posté Le : 02/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.liberte-algerie.com