Le procès pour "espionnage" du président égyptien déchu Mohamed Morsi et de 35 autres personnalités et dirigeants de la confrérie des Frères musulmans s'ouvrira le 16 février, a-t-on annoncé, hier, de sources judiciaires. Ces personnes sont, notamment, accusées d'avoir "espionné au profit de parties étrangères" et d'avoir cherché à "semer le chaos (...) en s'alliant avec des groupes terroristes", ont indiqué ces sources. Mohamed Morsi a été renversé le 3 juillet par l'armée, quelques jours après, des manifestations monstres réclamant son départ, ses détracteurs lui reprochant de ne pas avoir su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa confrérie. Depuis, ses partisans sont la cible d'une campagne de répression qui a fait plus d'un millier de morts et des milliers d'arrestations. Détenu depuis sa destitution, M. Morsi est déjà poursuivi dans trois autres affaires. Son procès pour "incitation au meurtre" de manifestants durant sa présidence reprendra le 1er février. Il comparaîtra à partir du 28 janvier pour évasion de prison à la faveur de la révolte de 2011 ayant conduit à la chute de Hosni Moubarak. Il est également cité dans une quatrième affaire pour "outrage à magistrat", pour laquelle aucune date n'a été fixée pour le moment.R.I/AgencesNomAdresse email
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Posté Le : 22/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.liberte-algerie.com