Algérie


Egypte
A quelques mètres de la place des tribunaux dans le nord d'al-Gizeh et, plus précisément dans le quartier populaire de M'baba qui a été la cible mardi matin d'une violente explosion, de longues files d'électeurs y stationnaient pour prendre part au référendum sur la constitution.Le trafic routier dans le quartier de M'baba, considéré comme les plus importants du Caire, était normal au moment où les agents de la mairie s'y étaient déployés pour éliminer les traces de l'explosion qui a causé d'importants dégâts matériels ayant notamment endommagé les devantures de la batisse et de plusieurs autres locaux.Dans le quartier Zamalek, sur l'autre rive du Nil, les centres de vote ont connu tôt ce matin une affluence remarquable des électeurs notamment parmi les personnes âgées alors que les jeunes branlaient le drapeau national et scandaient des slogans en faveur de la constitution.Un impresisonnant dispositif de sécurité a été déployé en prévision de cette consultation outre le contrôle rigoureux des journalistes afin d'interdire à toute personne ne possédant pas d'autorisation de prendre des photos ou d'interroger les électeurs.Selon un rapport de la chambre des opérations du cercle des magistrats du conseil d'Etat égyptien chargée du suivi du déroulement du scrutin dans les différents gouvernorats, le vote se déroulait dans des conditions normales et aucune plainte n'a été déposée hormis des coups de feu entendus dans la région de Nassiriyah à al Gizeh.La chambre des opérations du ministère égyptien de la Justice a annoncé, quant à elle, avoir été informée d'une tentative des Frères musulmans d'entraver l'opération électorale dans plusieurs bureaux de vote. Ils se sont également attroupés pour empêcher par la force, les citoyens d'accomplir leur devoir à Alexandrie, al Gizeh et le 6 octobre.D'autre part, des rapports de presse ont rapporté des incidents d'ampleur limitée dans certains bureaux de vote au Caire, al-Gizeh et Alexandrie outre des heurts entre forces de sécurité et éléments des Frères musulmans dans la région de Nahia, à Kordassa (al Gizeh). Et en raison de la situation sécuritaire, l'affluence des électeurs restait timide notamment après l'annonce par les médias gouvernementaux de la mort d'une personne lors de ces affrontements.A Halouane, extrême sud du Caire, les forces de sécurité ont empêché deux manifestations organisées par des partisans de la confrérie islamiste et lors desquelles plusieurs manifestants ont été arrêtés.Une autre intervention des forces de sécurité a été signalée pour disperser une autre marche dans la région d'al Mordj dans le nord du Caire.Pour sa part, le ministère égyptien de la Santé a démenti les informations rapportées par des sources partisanes et médiatiques sur la mort d'un partisan des Frères musulmans lors d'affrontements dans le gouvernorat de Béni Souif.Le conseiller médiatique du ministère a indiqué, lui, que la chambre des opérations n'avait reçu aucune information faisant état de la mort ou de blessure d'individus lors des évènements d'aujourd'hui.Selon des sources émanant de la chambre du parti salafiste Ennour chargée pour le suivi du scrutin à Béni Souif, un élément des Frères musulmans aurait été tué lors d'un accrochage avec les forces de sécurisation des bureaux de vote.Les forces de sécurité ont pu, avec la collaboration de l'unité d'artificiers, du Caire, désamorcer une charge explosive découverte à l'intérieur d'une station de métro au Caire. Un individu a lancé une autre charge de fabrication locale à proximité de l'école al Mordj sans causer de dégâts.Par ailleurs, le commandement général des forces armées a mobilisé près de 160.000 militaires sans compter les dizaines de milliers d'éléments de la police déployés dans le cadre du plan de sécurisation de plus de 30.000 bureaux de vote.Une opération de déploiement de l'armée et de la police sur les principaux axes et places publiques et devant les infrastructures stratégiques avait débuté lundi en Egypte pour sécuriser le référendum sur la constitution et faire face à toute tentative d'entrave de la consultation par les Frères musulmans qui avaient déjà appelé au boycott.Le trafic routier était cependant ordinaire. Le gouvernement avait annoncé auparavant que mardi et mercredi, jours du référendum étaient des journées ouvrables à l'exception du corps de l'enseignement.




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