Le nom officiel de l'église tel que reconnu par les autorités algériennes est en anglais: "Association of the Protestant Church of Algeria". Le protestantisme était présent en Algérie dès les premières années de la colonisation française. Le premier synode des Églises réformées a eu lieu en 1843 et les méthodistes ont commencé leur travail dans le centre-nord de l'Algérie (Bougie) en 1883, sous l'inspiration de l'Église méthodiste française, et organisés en conférences annuelles (selon les affinités linguistiques). De nombreuses autres confessions ou missions ont également servi en Algérie, notamment les adventistes, les anglicans, les baptistes, les mennonites, les pentecôtistes et autres. L'association telle qu'elle existe aujourd'hui, qui prend la forme d'une fédération de communautés, a été fondée en 1972 par le rapprochement des communautés méthodistes unies et réformées françaises en Algérie. À peu près au même moment, les communautés mennonite, de l'Armée du Salut et de l'Église de Dieu ont disparu et leurs membres ont été incorporés à l'Église protestante d'Algérie. Les adventistes et les anglicans existent aux côtés (et à l'extérieur de) l'Église protestante.
Le nombre de membres individuels de l'église n'est pas précis, car des registres exacts ne sont pas tenus à jour par les communautés constituantes. Le nombre réel se situe entre 5 000 et 15 000 dans tout le pays. Les autres fidèles protestants non attachés à l'Église protestante d'Algérie représentent un groupe d'environ la même taille. En plus des communautés membres, l'église est en relation avec une quinzaine de communautés qui ont demandé à être incluses, et avec lesquelles l'église est en accompagnement (organisation, formation, etc.).
Depuis sa fondation, de nombreux chrétiens algériens ont rejoint l'église et y ont apporté une nouvelle personnalité. Ces nouvelles communautés sont extrêmement diverses, allant de très traditionnelles à très informelles et charismatiques. Ils sont également très entreprenants dans leur action, avec différents degrés de "discipline" et de méthode. Le témoignage n'est pas seulement verbal, cependant, car l'accent est mis sur les aspects diaconaux du témoignage: il n'y a plus de cliniques ou d'hôpitaux, mais de nombreux membres d'église sont impliqués dans des projets éducatifs, dans des programmes de formation profane, dans la formation continue des dirigeants, dans l'ouverture et le fonctionnement des crèches, des jardins d'enfants, des publications, des projets de traduction, des programmes ecclésiastiques spécifiques des différentes communautés, des groupes choraux et des chorales, des activités et productions audiovisuelles et l'implantation d'églises Une priorité est la formation des dirigeants actuels et futurs des communautés émergentes.
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Posté Le : 05/05/2020
Posté par : frankfurter
Source : oikoumene.org