Algérie

Egalité des chances



Le financement des campagnes électorales est-il un sujettabou ' Le ministère de l'Intérieur va prêter une attention particulière pour débusquer partis politiques ou candidats aux
législatives qui enfreindraient la loi. Celle-ci est bien claire. Les sous ne doivent provenir que de la fortune personnelle des candidats ou des leaders de partis. Mais pour les partis qui viennent tout juste d'être agréés et qui ne roulent pas sur l'or, ceux-là n'auront pas droit à l'aumône comme au bon vieux temps où l'Etat mettait la main à la poche pour les campagnes, les affiches, les locations de salles pour les meetings. On entend des voix s'élever pour
exhorter les pouvoirs publics à faire un geste de charité, ceci dit, cela reste à leur bon vouloir et pas sûr que cela soit gagné. Certains partis, qui ne sont pas riches comme Crésus, craignent que la Chambre basse ne leur passe sous le nez au profit de ceux qui, a contrario, ont des comptes en banque bien fournis. Ces outsiders qui démarrent dans la vie politique n'ont pas de recettes provenant de cotisations suffisantes pour mener une campagne et influer sur le rendement politique. Restent les ressources privées, mais gare à la triche. Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, n'hésitera pas à enclencher des enquêtes pour situer l'origine des financements. Pour d'autres chefs de parti qui ne tirent pas le diable par la queue, le problème ne se pose même pas. La fortune personnelle de ces derniers leur donne une longueur d'avance et donne un caractère inéquitable ce que revendiquent le MJD, le MNL ou le PLJ. Entre un parti qui a plus de vingt ans d'existence et celui qui vient de voir le jour, y a pas photo ! À moins que l'on ne redistribue les cartes pour aligner tout le monde sur la ligne de départ. Donner les mêmes chances à tous les concurrents. Et que le meilleur gagne !
Le financement des campagnes électorales est-il un sujet
tabou ' Le ministère de l'Intérieur va prêter une attention particulière pour débusquer partis politiques ou candidats aux
législatives qui enfreindraient la loi. Celle-ci est bien claire. Les sous ne doivent provenir que de la fortune personnelle des candidats ou des leaders de partis. Mais pour les partis qui viennent tout juste d'être agréés et qui ne roulent pas sur l'or, ceux-là n'auront pas droit à l'aumône comme au bon vieux temps où l'Etat mettait la main à la poche pour les campagnes, les affiches, les locations de salles pour les meetings. On entend des voix s'élever pour
exhorter les pouvoirs publics à faire un geste de charité, ceci dit, cela reste à leur bon vouloir et pas sûr que cela soit gagné. Certains partis, qui ne sont pas riches comme Crésus, craignent que la Chambre basse ne leur passe sous le nez au profit de ceux qui, a contrario, ont des comptes en banque bien fournis. Ces outsiders qui démarrent dans la vie politique n'ont pas de recettes provenant de cotisations suffisantes pour mener une campagne et influer sur le rendement politique. Restent les ressources privées, mais gare à la triche. Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, n'hésitera pas à enclencher des enquêtes pour situer l'origine des financements. Pour d'autres chefs de parti qui ne tirent pas le diable par la queue, le problème ne se pose même pas. La fortune personnelle de ces derniers leur donne une longueur d'avance et donne un caractère inéquitable ce que revendiquent le MJD, le MNL ou le PLJ. Entre un parti qui a plus de vingt ans d'existence et celui qui vient de voir le jour, y a pas photo ! À moins que l'on ne redistribue les cartes pour aligner tout le monde sur la ligne de départ. Donner les mêmes chances à tous les concurrents. Et que le meilleur gagne !


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)