Algérie - Revue de Presse

Effondrements d’immeubles



Effondrements d’immeubles Au courant de ce premier semestre 2006, encore, beaucoup d’immeubles se sont effondrés à cause de leur vétusté, que ce soit dans l’«ancienne ville» ou dans les quartiers qui étaient jadis périphériques, comme El-Maqari. Le vieux bâti a déjà fait couler beaucoup d’encre, et ce n’est pas demain la veille qu’il risquera de ne plus en faire couler. Il suffira d’attendre le prochain effondrement pour que cela reparte de plus bel. Oran, plus particulièrement, par rapport aux autres grandes villes, est connue pour être très ancienne sur le plan urbanistique. De ce fait, pour ses immeubles situés dans le centre-ville, serait bien malin celui qui en dénichera un qui n’a pas déjà bouclé son siècle d’existence ou qui n’en est pas loin. Construits avec les matériaux de l’époque et selon les normes existantes en ce temps-là. Pour rappel, les effondrements n’ont jamais cessé à Oran depuis bien avant l’indépendance, notamment dans le quartier dit «Derb» et dans celui de Sidi El-houari, avant de gagner, dans les années 1960, Eckmühl et se propager à Saint Pierre, Saint Eugène, etc... Le problème, de par son ampleur, dépasse, et de loin, les possibilités et les moyens des autorités locales ou des services techniques compétents. Le salut ne pourrait résider que dans la mise en place d’une agence nationale liée directement au pouvoir central pour prendre à bras le corps le phénomène pour Oran et le reste du pays où le problème se pose avec la même acuité et la même urgence. Si un organisme comme l’OPGI a la charge de la gestion de l’habitat social, il devait être prévu un autre en face pour s’occuper exclusivement de la réhabilitation de l’ancien bâti dans son intégralité, c’est-à-dire du déclassement et la démolition jusqu’à la reconstruction dans le cadre d’une politique audacieuse de la ville qui semble commencer à faire timidement ses premiers pas. La tâche est énorme pour la laisser aux seules initiatives des locaux ou d’un organisme qui a tant à faire avec son plan de charge déjà trop... chargé. Surtout qu’il s’agit de programmes qui devraient venir s’ajouter à ce qui est prévu dans les plans de relance économique et non s’y inclure.


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