Algérie

Effondrement partiel à la rue Khelifa Bensalem (Choupôt)



Un immeuble en ruine et des habitants inquiets L’effondrement partiel survenu avant-hier dans un des appartements de l’immeuble situé au 23 rue Khelifa-Bensalem à Choupôt, a crée une panique certaine chez les familles parmi lesquelles aucune victime n’est à déplorer.C’est la totalité du plafond qui a cédé. Fort heureusement, aucune personne ne se trouvait à l’intérieur de la pièce au moment du sinistre. «Notre immeuble s’effrite et le plafond des pièces est en partie en ruine», dit ce père de famille qui, les traits fatigués, remercie Dieu qu’il n’y ait pas eu de victime. Il faut dire que l’immeuble est dans un état déplorable. Cela saute aux yeux dès l’entrée principale: des escaliers détériorés par les nombreux affaissements et des murs dont les lézardes laissent apparaître les structures internes de la vieille bâtisse. Une mère de familles, nous sachant de la presse écrite, nous invite à voir de visu l’état de la bâtisse. «Voyez de vous-mêmes! Tous les appartements ont des pièces condamnées. Et maintenant, nous avons désormais peur même de rester dans les cuisines. Que Dieu nous protège et fasse que quelque responsable daigne regarder de notre côté.» Les habitants exhibent tous des constats de la protection civile ainsi que ceux des services techniques du secteur urbain concerné. Toutes ces familles sont dans l’expectative et espèrent que les pouvoirs publics se penchent sur leur cas, surtout que l’immeuble en question appartient à l’OPGI. Il y a lieu de signaler ici que les effondrements ne semblent pas en passe de s’arrêter de sitôt. Et pour cause, nous apprenons que deux autres immeubles ont été touchés par des effondrements partiels. Le premier sinistre est signalé au niveau du 37 rue Islah-Hocine à Hai Essaada à Maraval, où la toiture d’une maison a cédé sans faire de victimes, et le second a eu lieu au centre-ville où c’est le plafond d’un appartement qui a cédé. Zitouni M.


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