Algérie

Effondrement du toit du deuxième étage d’une construction menaçant ruine au 28, rue d’El Asnam



17 familles menacées de mort Les habitants du 28, rue d’El-Asnam (ex-Rue Monthabore) ont ressenti le «tremblement» dans leur corps, dans la nuit du mercredi soir à jeudi matin. Quelques secondes après les premières secousses, enfants, femmes, hommes, et enfants ont rué, la peur au ventre, vers la place de la Mosquée, de Derb, en quittant leur frêle construction qui a vu le toit du 2ème étage s’effondrer.Une bâtisse en ruine qui s’est dégradée dangereusement après les secousses du mercredi soir et du jeudi matin, au même titre que celle du numéro 30. Une situation, en tout cas, éprouvante pour toutes ces familles qui survivent dans cette bâtisse à deux niveaux (R+2). Une bâtisse qui a pris le ventre après l’effondrement de son toit, celui du deuxième étage et qui tient encore debout par... miracle. On n’a pas encore de données exactes ni sur la nature juridique de l’immeuble ou encore le statut des habitants qui y vivent, mais ce qui est sûr, c’est que cette bâtisse dont une dalle du premier étage s’est écroulée, est non sécurisée. Les problèmes risquent de s’empirer pour ces familles qui peuvent se retrouver dans la rue, comme le dit la rage au cœur, Mohamed Khantach, un ancien policier, qui vit avec sa fille de 12 ans, dans cet univers de désolation. Un univers qui nous plonge dans un spectacle d’après-guerre, compte tenu de l’état de cette bâtisse dont nous pouvons apercevoir une banderole qui fait état des cris des habitants, ces derniers jours. Des cris sans écho qui apparaissent, aujourd’hui, comme un sinistre présage pour les habitants de la rue d’El-Asnam. «Cette situation est le résultat des effritements qui se sont produits, suite à des secousses comme celles du mercredi dernier et qui ont ébranlé notre frêle construction», soutiennent d’autres familles qui viennent allonger, encore, la grande liste des sinistrées. «Lors des dernières intempéries, les éléments de la protection civile se sont rendus sur les lieux, néanmoins, rien de concret n’a été fait pour voler à notre secours, ni tentes, ni aides. On se demande ce qu’on va faire si les responsables de la wilaya ont banni les tentes. Devrions-nous nous contenter d’attendre la mort?», se plaignent ces familles qui déplorent l’absence des autorités locales sur les lieux. Des familles qui n’arrivent pas à contenir leur colère, tiraillées entre la recherche d’un toit et la nécessité de se prémunir contre la mort. Signalons, au passage, qu’une femme a été blessée, après les secousses qui ont ébranlé cette bâtisse menaçant ruine, mercredi dernier. Safi Z.


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