Effondrement de Gambetta Les explications du promoteur

Si les six familles placées au centre de recasement des HLM suite à uneffondrement partiel de leurs habitations parlent de longue attente pour leurrelogement, le promoteur, de son côté, accuse ces habitants de s'opposer auxtravaux de rénovation prévus à l'intérieur des logements en question. Ceproblème traîne depuis le mois d'avril dernier et n'a pas trouvé son épiloguemalgré les réunions organisées dans ce sens. Après la dernière montée aucréneau de ces habitants, dénonçant la lenteur des autorités locales pourprendre en charge leur problème, le promoteur «HK promotion» a réagi pourdonner des explications sur la situation. Selon sa version des faits et enréponse aux familles qui revendiquent, actuellement, des logements, «lestravaux de réhabilitation et de confortement du mur de l'immeuble endommagé ontété réalisés pour les locataires avec leur consentement. Pour les autres, letravail n'a pas été effectué car les concernés se sont opposés aux travaux quidevaient être réalisés à l'intérieur de leurs bâtisses». Un constat qui a étésignalé, souligne le promoteur, à la sûreté urbaine d'Es-Seddikia. Ce dernierse défend en affirmant que «la relance de ces travaux dépend, pour l'instant,de ces habitants». Et d'ajouter que «des locataires de cet immeuble ont faitdes propositions de vente de leurs logements mais j'ai refusé parce que lesprix demandés étaient très élevés». Pour rappel, le promoteur qui ainstallé le chantier pour la réalisation d'un immeuble de R+10, avait causé,lors des travaux, l'effondrement du mur de soutènement par les vibrations desmarteaux-piqueurs utilisés pour creuser une partie du sol en roche. Leshabitants, pour leur part, avaient dénoncé, auparavant, par le biais de leurreprésentant, qu'il était question «au départ d'un délai d'un mois pourl'achèvement des travaux, mais six mois après le problème demeure entier».«Nous n'avons pas été relogés jusqu'à présent et nous sommes toujours recasésdans ce centre de recasement en absence de toutes les conditions d'hygiène», asouligné le représentant des six familles. Entre les déclarations des uns etdes autres, le problème demeure entier.