Algérie

Effondrement de Gambetta Le promoteur sommé de réparer les dégâts



Plusieurs mesures ont été prises par les services techniques de lacommune d'Oran à l'encontre du promoteur immobilier responsable del'effondrement qui a touché, dimanche dernier, un mur de soutènement d'unehabitation à Gambetta, lors de travaux de construction d'un immeuble mitoyen àl'habitation en question.Une cellule de suivi, dirigée par le directeur de l'urbanisme et de laplanification (DUP) de l'APC d'Oran, a été installée. En outre, une mise endemeure a été notifiée au promoteur, exigeant l'arrêt des travaux. Un rapportdevait également être établi par la police de l'urbanisme, selon lereprésentant de la division de l'urbanisme et de la planification de l'APCd'Oran. Des recommandations ont été faites au promoteur pour conforter, consolideret réhabiliter le mur porteur, ainsi que l'immeuble en question qui a subi denombreux dommages. La même source a fait savoir que toutes les dispositions ontété prises pour le recasement provisoire des copropriétaires de l'immeubleaffecté. Six familles dont les logements sont mitoyens au mur ont été recasées,lundi soir, dans trois classes désaffectées d'une école. Un délai d'un mois aété accordé au promoteur pour réhabiliter ces logements. Une opération qui serasuivie par un contrôle du CTC.  Pour rappel, l'effondrement a étéprovoqué par un chantier de promotion immobilière privé au moment où destravaux d'excavation étaient menés. Selon le responsable de la DUP, le projetconsiste en la réalisation d'un immeuble de 11 étages et deux sous-sols. Cependant,les clauses du permis de construire n'ont pas été respectées, et le mur (enpierres taillées) n'a pas été consolidé avant de lancer les travaux. Les maçonsavaient utilisé un marteau piqueur pour creuser une partie du sol en roche,mais ces travaux ont fragilisé le mur porteur qui s'est écroulé suite à unaffaissement de terrain, occasionnant des dégâts matériels importants et desblessures à un maçon. Pour protester, les habitants de cet immeuble de 3 étages, à savoir unedouzaine de familles, avaient bloqué la route (la rue Ibn Toufaïl, ex-AlexanderNobel) non loin d'une annexe du tribunal d'Es-Seddikia.


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