Les effondrements au niveau du vieux bâti continuent.
Après la maison dite Dar Bendali, plus connue par Dar Lemzabi, rue Abdellah Bey, communément appelée Essayeda, s'est effondrée il y a quelques mois, voilà qu'une autre appartenant à la famille Rahmouni, sous la voûte (sabat), situé quelques mètres plus bas, vient de connaître le même sort en fin de semaine, sans causer, heureusement, de dégâts humains. Située dans une rue, encore très fréquentée par une population, qui continue de faire ses emplettes dans les ruelles de la vieille ville, ladite maison a été partiellement détruite lors de la campagne de démolition menée par les autorités de wilaya au mois de février 2005, et vidée de ses habitants.En outre, les murs restants représentent un danger permanent pour les passants, menaçant de surcroît les constructions mitoyennes, de l'avis même de certains urbanistes. Ces derniers n'ont cessé, depuis des années, de tirer la sonnette d'alarme quant à ces démolitions anarchiques, faites aussi bien par les habitants eux-mêmes que par les pouvoirs publics. Ainsi, l'incident survenu après la tenue du colloque international sur la sauvegarde de la vieille médina ne sera peut-être pas le dernier ; par contre, il donne à réfléchir à ceux qui détiennent le pouvoir de décision pour se dire qu'il est temps d'agir pour sauver le bâti restant, lequel est déjà dans un état de dégradation avancé, notamment à Essayeda, Zenket El Mesk, Echatt, Arbaïne Chérif, Sidi Djeliss et Rahbet Essouf.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 06/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Chahinez Djahnine
Source : www.elwatan.com