Effondrement au service de cardiologie du CHUO

A quand la rénovation du plafond ? Apparemment, les travaux de réhabilitation effectués au niveau de certains services du CHU d’Oran n’ont pas fait long feu; en témoigne le plafond de la salle de conférences du service de cardiologie qui s’est effondré il y a près d’un mois… Fort heureusement, cet incident n’a pas fait de victime, sinon des dégâts assez importants. Selon une source proche du service, une dizaine d’ourdis (matériau servant à la confection des dalles) se sont détachés du plafond. Et dire que lors de précédents travaux de rénovation, des milliards avaient été mis sur le tapis. Le responsable du service de même que d’autres employés avaient alors signalé, apprend-on, une faille au niveau du plafond de la salle de conférences, ce qui voudrait dire que «le travail de rénovation a été réalisé juste en surface». Mais cette observation n’avait apparemment pas été prise en considération. Il fallait, précisera notre même source, d’abord vérifier l’état de l’étanchéité de la terrasse et voir si le réseau d’évacuation des eaux de pluie était fonctionnel, surtout lorsque l’on sait qu’il s’agit d’une ancienne construction. D’ailleurs, fait-on remarquer au niveau de la direction, cet effondrement serait dû à une infiltration d’eau de pluie, accentuée par le séisme qui avait secoué la ville d’Oran. Mais ce problème n’est pas le seul signalé au niveau de ce service où les équipes médicale et paramédicale ne ménagent aucun effort –même dans ces conditions difficile de travail- pour assurer une meilleure prise en charge des patients. Et ces irrégularités auraient été signalées par le chef de service. C’est le cas entre autres de l’engorgement des sanitaires qui dure depuis des mois. Un incident s’y est d’ailleurs produit il y a quelques mois et aurait pu être lourd de conséquences. En effet, une malade hospitalisée voulant se rendre aux toilettes a failli se rompre le cou en glissant à cause justement de l’état de ces mêmes sanitaires. Toujours est-il, pour ce dernier problème, les travaux ont repris cette semaine, révèle un responsable, et d’aucuns parmi les agents travaillant dans ce service souhaitent que les choses rentrent enfin dans l’ordre pour le bien des malades. Toutefois, le cas du plafond reste toujours posé puisque les choses en sont encore à… l’étude.   Y.H.