Effondrement à Kouchet El Djir

Décès de la mère et hospitalisation des trois enfants Le décès d’une mère de famille de 45 ans suite à un effondrement survenu après les fortes précipitations de ces dernières 48 heures, ne fait que confirmer la dangerosité d’un vieux bâti qui ne cesse de faire parler de lui à Oran. En effet, c’est la triste information recueillie hier mardi au niveau des services hospitaliers d’Oran, B.K une dame de 45 ans, a été mortellement atteinte par un bloc de béton détaché d’une partie du plafond de sa vielle demeure sise au terrain «la gazelle» situé à Kouchet El Djir. La malheureuse victime, n’a pu résister au choc du coup reçu sur la tête lui causant un traumatisme irréversible. Comme un malheur n’arrive jamais seul, trois des enfants de la défunte mère, sont actuellement au service des urgences médicales d’Oran, où ils reçoivent les soins nécessaires suites aux blessures dont ils ont été victimes au moment de l’effondrement. Ces cas d’effondrements suivis de pertes humaines ou de blessés, sont loin d’être des cas isolés. Ceci est confirmé dans tous les vieux quartiers de la ville d’Oran, où des effondrements sont enregistrés à chaque chute de pluies. Les secteurs les plus touchés restent incontestablement ceux d’El Hamri, du vieux Derb, du quartier de Saint pierre. Des constructions plus récentes, font actuellement l’objet de fissurations, mettant ainsi à nu, les défaillances techniques dues notamment au non respect des normes élémentaires réglementées pourtant par des cahiers de charges, par de nombreuses entreprises. Pour revenir au vieux bâti, pour lequel le constat est sans appel, faut-il ou non garder des vestiges d’une autre ère aux dépens d’innocentes vies humaines?