Sur fève (Vicia faba L.), nous avons étudié les effets dépressifs de l’intensité du stress hydrique appliqué à cinq phases phénologiques correspondant à la période de reproduction d’une culture de fève.
Le but recherché par notre expérimentation consiste à déterminer la phase phénologique la plus sensible au stress hydrique, afin de faire bénéficier les cultures de fève des précipitations et des irrigations d’appoint en condition pluviale de l’Algérie du Nord.
Les résultats obtenus montrent une sensibilité variable des différentes phases phénologiques. Un stress modéré appliqué à la phase floraison-nouaison provoque un avortement des organes fructifères et des graines. Par contre, la composante PMGr (poids moyen de la graine) est plus sensible à un stress appliqué à la phase de remplissage des gousses. En cas de stress d’intensité
élevée, on remarque un phénomene de compensation entre le nombre de graines par gousse (NGr/G et le PMGr, particulièrement lorsque le stress intervient durant la phase floraison.
A l’exception de la valorisation du volume d’eau consomme, toutes les composantes du rendement ont eu un niveau de production plus élevé pour le semis précoce.
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Posté Le : 03/07/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Mouhouche B.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 19, Numéro 1, Pages 106-113