Deux aspects particuliers de notre système d'enseignement supérieur en font un système avec toutes les caractéristiques d'un système de pays sous-développé. Tout d'abord un aspect économique et financier qui s'exprime par une insuffisante dépense par étudiant. Il résulte d'un insuffisant effort social en la matière et se traduit par l'absence d'accumulation de capital humain.
Ensuite le système se présente avec un aspect sociopolitique tel que l'université n'apparaît pas comme une composante du dispositif de production des élites et de réforme de la société. Elle n'apparaît pas comme un moyen pour la société de s'approprier le monde et de s'y faire une place. La massification incontournable de l'enseignement supérieur par conséquent va-t-elle avoir pour effet de renforcer la clôture de l'université sur elle-même ou va-t-elle peser sur les structures et inciter les dispositions fondamentales d'une société et de son système de gestion à évoluer ?
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Qualité de formation et structure des dépenses
Posté Le : 05/10/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Arezki Derguini
Source : www.lequotidien-oran.com