La dynamique structurale des sols argileux est fonction de leur état d’hydratation et du travail du sol. l’objectif de ce travail est de caractériser l’aptitude au retrait d’un sol gleysolique argileux de la série Kamouraska et de déterminer l’effet du travail du sol sur celui-ci. Des échantillons de taille centimétrique (mottes) ont été prélevés à trois profondeurs différentes (0-10, 10-20, 20-30 cm), dans des parcelles
cultivées en orge (Hordeum vulgare L.). Ces parcelles ont été travaillées depuis quatre années selon trois types de travail de sol, soit un labour avec charrue à versoir, un pseudo-labour avec chisel et un semis direct. La courbe de retrait a été déterminée sur des échantillons conservés (mottes) prélevés dans chacune de ces
parcelles. Les résultats obtenus montrent que la phase du retrait structural ne se manifeste que dans le cas des parcelles non travaillées (semis direct). Ceci est certainement le fait d’une stabilité structurale plus élevée, observée sous ce traitement. Cette bonne stabilité structurale est due à la présence de nombreux pores
rigides d’origine biologique. Par ailleurs, la pente de retrait normal plus élevée dans les parcelles travaillées (labour et pseudo-labour) indique l’existence d’une structure moins stable. En fin de compte, l’analyse des courbes de retrait permet de mettre en évidence des comportements structuraux différents selon le type de travail du sol pratiqué et l’état hydrique du sol.
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Posté Le : 03/07/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Derdour H. - Angers D.a. - Laverdiere M.r.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 19, Numéro 1, Pages 40-53