Un stress hydrique progressif, obtenu par arrêt de l’arrosage et appliqué aux trois stades phénologiques (végétatif, floraison et gousse), provoque des modifications importantes au niveau de la nutrition azotée chez le pois-chiche. La fixation symbiotique de l’azote atmosphérique et l’assimilation des nitrates du sol subissent une diminution plus ou moins importante en fonction de l’intensité de la contrainte hydrique. La fixation est affectée en premier lieu et de façon plus importante au stade végétatif où nous observons une diminution de cette activité, accompagnée par une perte rapide de la réserve en eau des nodules. Au stade floraison et gousse, cette activité est moins affectée tout au moins quand nous avons appliqué des stress faibles ou modérés.
L’assimilation des nitrates est moins influencée sauf pour les stress sévères qui provoquent d’abord une légère augmentation de I’ANR, suivie d’une chute brutale de cette activité.
L’évolution des deux activités montre une compensation par I’ANR qui s’établit lorsque la fixation est déficiente sous une contrainte hydrique.
La levée de la contrainte par le rétablissement de l’arrosage permet une reprise de ces deux activités sauf pour les plantes qui ont subi un stress sévère.
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Posté Le : 03/07/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Ounane S.m.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 19, Numéro 1, Pages 114-123