Algérie

Education: Vers un examen de la cinquième «amélioré»



La suppression de l'examen d'évaluation des acquis des élèves de la 5e année primaire est à priori écartée. L'on parle plutôt d'une amélioration de l'examen d'évaluation, notamment du point de vue de sa durée, jugée trop longue par les professionnels et les syndicats du secteur. C'est ce qu'a affirmé au Quotidien d'Oran, Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF), en précisant que vraisemblablement le ministère de l'Education compte maintenir l'examen d'évaluation des acquis. Mais en introduisant quelques modifications proposées par des syndicats et des professionnels du secteur. Notamment ceux qui ont été invités à la récente conférence nationale d'évaluation de l'examen des acquis du cycle primaire, qui a eu lieu au lycée des Mathématiques, à Alger. Le SG du SATEF a souligné que la participation des professionnels du secteur (inspecteurs, directeurs d'établissements primaires et enseignants) à la conférence nationale d'évaluation de l'examen est une bonne chose.Car, dit-il, «leur propre évaluation est venue conforter nos réserves sur la tenue de cet examen». «La position du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) est déjà connue. Le SATEF a été toujours pour la surpression de l'examen de la cinquième année primaire. Mais, précise notre interlocuteur, si le ministère veut maintenir cet examen, on suggère la tenue d'un examen formel d'une journée. Et ce, pour évaluer la maîtrise ou non des principes de bases de l'enseignement chez les élèves, après la fin de leur cursus scolaire au sein du palier. Notamment par rapport aux savoirs fondamentaux», soutient Amoura. Kouider Yahiaoui, secrétaire général chargé de l'organisation au sein du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a affirmé, pour sa part, que le ministère de l'Education a reconnu lui-même que la durée de l'examen est trop longue. C'est d'ailleurs ce qui a été relevé par les syndicats et par les professionnels, notamment les inspecteurs des écoles primaires. M. Yahiaoui a rappelé que son syndicat est à la base contre la tenue de cet examen qui est épuisant et stressant pour des enfants de 10 à 11 ans. D'autant plus que cet examen n'apporte rien de plus à l'admission des élèves du primaire au Collège d'enseignement moyen (CEM). Et d'affirmer que l'évaluation doit se faire d'une année à une autre, où les lacunes de certains élèves doivent être corrigées instantanément avant la cinquième année primaire, notamment pour les fondamentaux de base de l'enseignement (la lecture, l'écriture et le calcul). Il dira que les syndicats, les professionnels du secteur, les représentants des parents d'élèves ont fait des propositions constructives.
Et d'affirmer que la parole a été donnée à ceux qui ont voulu intervenir, on ne connaît, cependant, pas exactement les décisions qui vont être prises. Mais, dit-il, «on espère que le département de Abdelhakim Belaabed prendra la peine de consulter ou de se concerter avec les partenaires sociaux, les parents d'élèves et les professionnels du secteur sur la décision finale relative à cet examen. Faut-il rappeler, les inspecteurs du primaire avaient proposé, suite à une étude d'évaluation faite par leur soin, un examen d'évaluation limité à 5 matières de base pour évaluer les acquis des élèves à l'avenir. Et ce, pour éviter d'encombrer et les élèves et les enseignants d'un examen d'évaluation comprenant 12 matières.


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