Algérie

Education Scission à L'UNPEF



L'Union Nationale du Personnel de l'Education et de la Formation, (UNPEF)continue de créer l'événement dans le secteur de l'Education à Constantine.Après ses dernières sorties médiatiques pour dénoncer les nombreuses insuffisancesqui, selon le bureau de wilaya, a connu la rentrée scolaire et croisé le fer àmaintes reprises avec la direction de l'Education à laquelle il avait imputétous les déboires du secteur, la voilà qu'elle change le fusil d'épaule etpointe son arme en direction de ses propres rangs pour tirer sur un « mouvementde redressement » apparu dernièrement en son sein. Ce dernier est à mettre àl'actif d'un membre du bureau, en l'occurrence M. DJEBAR, ancien secrétairegénéral de wilaya.C'est ainsi que deux membres du bureau national du syndicat se sontdéplacés à Constantine mardi dernier, pour essayer d'éteindre le feu de la «fitna » qui avait provoqué une scission au sein du bureau de wilaya qui seretrouve désormais avec une direction bicéphale, la première conduite par lesecrétaire général M. Zenir Hassan, et la seconde par Mohamed DJEBAR. Cedernier a créé un « mouvement de redressement » au sein de l'UNPEF deConstantine et tente de se rapprocher de la direction de l'Education en lançantdes attaques en règle contre son rival. Le bureau de wilaya parallèle s'estdonné le nom de « redresseur » parce qu'il a la prétention de « corriger lesdéviations qu'à connues l'UNPEF à Constantine », selon les termes de soninitiateur qui reconnaît tout de même que cette situation n'est pas normale etqu'il importe aux délégués venus d'Alger de soumettre ce problème au conseilnational du syndicat. Les deux émissaires de la direction nationale ont passétoute la journée du mardi 6 novembre à discuter avec les deux clans, afin detrouver les moyens de mettre fin à la scission. Mais en vain.Le secrétaire général du bureau de wilaya estime, quant à lui, que lasituation de son rival ne manque pas de paradoxe en ce sens qu'il est toujoursmembre du bureau de wilaya légitime, que son action manque de fondementsérieux. Selon lui, il appartient donc aux deux membres du bureau nationald'inviter Djebar à respecter les instances légitimes du syndicat de wilaya etde se conformer à la légalité ». Et puis, ajoute Zenir, qui est derrière cettesituation ? Qui a permis à Djebar de mener son activité parallèle ? ».Entre temps, le bureau de Zenir s'est réuni dans la même journée du mardi6 novembre et a diffusé un communiqué (n° O2/O7-O8 dont nous détenons unecopie), dans lequel il fait l'éloge de la direction de l'Education et de sescadres pour avoir « exprimé leur attachement à engager un dialogue constructifave les différents syndicats agréés à travers des séances de travail et deconcertation ». Le reste du communiqué n'est qu'un long chapelet de satisfecità l'adresse de la direction de l'Education qui aurait « répondu positivement àla totalité des revendications et suggestions exprimées par le bureau de wilayade l'UNPEF, afin de régler tous les problèmes apparus dans le secteur dès ledébut de la rentrée scolaire ».


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