Le personnel de l'éducation se plaint du retard enregistré dans le versement des arriérés, notamment le règlement des indemnités de correction du baccalauréat, échelons et heures supplémentaires.
« La fin des vacances approche et nous n'avons toujours pas nos indemnités de correction des examens du baccalauréat qui devaient être normalement versées vers la mi-juillet », nous dira un enseignant du secondaire. Et d'ajouter : « Le problème se pose également pour les heures supplémentaires dont le paiement accuse un retard considérable. » Certains d'entre eux n'ont pas perçu le leur dû depuis plusieurs mois, voire plus d'une année. Tous les travailleurs de l'éducation sont dans la même situation, mais les enseignants sont les plus lésés, car ils sont appelés à effectuer, souvent au pied levé, des heures supplémentaires sans pouvoir bénéficier, comme c'est le cas dans d'autres secteurs de la fonction publique, de journées de récupération.A ce titre, certains de nos interlocuteurs disent vouloir juste être payés dans des délais raisonnables. Les services concernés, nous révèlent-ils, « invoquent le manque de fonds ou des retards au niveau du contrôle financier pour expliquer le non-règlement dans les délais de nos arriérés mais le problème se pose chaque année ». Certains enseignent affirment, par ailleurs, qu' « ils travaillent depuis une vingtaine d'années, assurant qu'ils n'ont jamais perçu leurs primes et leurs rappels en temps opportun ». Ils disent être dans l'attente de la régularisation de leur situation d'avancement depuis deux ans. Toutes nos tentatives de prendre attache avec les services de l'académie ont été vaines.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : F. Raoui
Source : www.elwatan.com