Le front social semble bel et bien se réveiller en plein mois de carême. Après les postiers, c'est les fonctionnaires de l'Education nationale qui comptent entamer une action de protestation ouverte, dès aujourd'hui mercredi, à l'appel de la Coordination nationale des enseignants du primaire. En effet, s'estimant lésés dans leurs droits malgré les nombreuses promesses, la Coordination nationale des enseignants du primaire appelle toute la corporation, dans ses trois paliers et ses divers corps, à observer une action de protestation ouverte dès le mercredi 21 avril, pour appuyer une plate-forme de protestation forte de plusieurs points. Parmi les revendications leitmotiv du syndicat des enseignants du primaire, l'augmentation des salaires et l'amélioration du pouvoir d'achat, la régularisation des primes et avantages financiers non versés à ce jour, le rétablissement de la retraite proportionnelle et sans condition d'âge et la permanisation des contractuels et des diplômés des écoles supérieures dans leurs postes respectifs.La Coordination nationale des enseignants du primaire appelle, dans un communiqué publié hier, toute la corporation du secteur de l'Education nationale « à s'unir pour arracher ses droits légitimes et à observer, dès aujourd'hui, des actions de protestation devant les sièges de toutes les directions de wilaya de l'Education».
Le Conseil national autonome des directeurs des lycées (CNADL) est, lui aussi, monté au créneau pour interpeller le ministère de l'Education nationale au sujet de «ses promesses non honorées», selon un communiqué daté du 18 avril du CNADL. Le syndicat des directeurs de lycées appelle à l'ouverture d'un dialogue avec le ministère de tutelle au sujet du système des compensations, la révision du statut particulier et l'application immédiate, avec effet rétroactif, du décret présidentiel n°14/266 du 28/09/2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires.
Le bureau du Conseil national autonome des directeurs de lycées annonce une série d'actions de protestations comme le boycott de la distribution et la vente des manuels scolaires, la suspension de l'examen des dossiers liés à la prime scolaire et le boycott de la surveillance des épreuves du baccalauréat pour la session de juin prochain.
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Posté Le : 21/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com