Algérie

Education nationale.. Une reprise des cours mouvementée


Finies les vacances de printemps, des millions d'élèves vont rejoindre leurs classes demain matin, dans une atmosphère plutôt mouvementée. La situation politique que connaît actuellement l'Algérie influe fortement sur tous les secteurs, notamment celui de l'éducation nationale. Elèves et parents sont très inquiets quant à la succession rapide des évènements. Le mouvement de débrayage observé par les établissements pédagogiques du pays ne rend pas la tâche facile aux parents, qui se disent très inquiets pour l'avenir de leurs enfants. Appelant les professeurs et les chefs d'établissements à reprendre leur travail comme prévu, ils assurent que tout retard dans les cours nuira fortement aux élèves.Pour eux, ces enfants ne doivent pas être mêlés, de près ou de loin, aux affaires politiques du pays. Après les derniers rebondissements qu'a connus l'Algérie, dont la démission du chef de l'Etat, la vacance du poste de Président et la nomination d'un nouveau gouvernement, plus rien n'est sûr. Depuis le 22 février dernier, les évènements se succèdent et concernent tous les secteurs. Mouvement populaire, rassemblements, grève générale? ont été fortement suivis lors des sept dernières semaines. Cette situation ne peut pas être bénéfique pour tout le monde. Si le pouvoir commence à céder devant le Hirak, les élèves, eux, prennent du retard sur leur calendrier de cours. Une chose qui, aux yeux des parents, est inacceptable. «Les seuls perdants sont nos enfants ! L'école ne doit pas être touchée par ces mouvements de protestation !», s'indignent les parents. Face à cette situation, les syndicats du secteur semblent suivre la direction du vent, sans trop se soucier des élèves. Dans leurs communiqués, ces syndicalistes appellent à observer des grèves générales à travers tous les établissements du pays pour soutenir le mouvement populaire.
Paralysant l'avancée des cours, les partenaires du secteur font passer leurs propres intérêts avant ceux des élèves. Indignés face à cette situation, les parents ne savent plus à quel saint se vouer. L'ex-ministre de l'Education nationale vient d'être remplacée par un autre, qui ne sait rien encore de la situation du secteur. Un ministre qui ne peut prendre aucune décision au moment où son poste est contesté, au même titre, d'ailleurs, que ses autres collègues de l'Exécutif.
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