Education nationale: Une question de compétence et de comportement

Après son rajout de la demi-heure pour l'examen du baccalauréat et sa décision d'alléger les programmes scolaires, Boubekeur Benbouzid donne à examiner la loi d'orientation de l'Education nationale. «Cherche-toi quelqu'un pour te l'expliquer!» a lancé un professeur de physique à une élève qui venait de lui dire n'avoir pas compris le cours. Ce genre de commentaire est lâché dans un des lycées de Aïn Beniane. L'on en entend de plus sarcastiques dans d'autres établissements dans la capitale et d'autres wilayas. Un groupe d'élèves d'un CEM algérois raconte ce que leur professeur d'histoire-géographie leur dit tout au long de l'année. «Ils nous demandent, tous les jours, de mettre le «hidjab» et nous parle de l'enfer et du sionisme...», disent les filles. Ces derniers jours, l'enseignant décide de changer de chapitre et parle à ses élèves... cours et programmes scolaires. Les élèves à qui il s'adresse passent le BEM dans quelques jours. «Madame, pourquoi malmenez-vous ma fille, c'est pourtant une bonne élève? interroge une maman inquiète de ce que lui dit sa fille à propos des remarques de son enseignante. Réponse de l'enseignante: «votre fille me crée des problèmes à chaque fois qu'elle me pose des questions, elle le fait pour me narguer parce qu'elle est jalouse de ma fille.» Remarque: l'enseignante a dans sa classe sa propre fille...