Une conférence de presse a été organisée, hier, pour informer l'opinion publique sur «les anomalies constatées au cours de l'année scolaire qui vient de s'achever».
Les membres du Syndicat national des professeurs d'enseignement technique et secondaire (SNAPEST) ont organisé hier une conférence de presse au siège du lycée Pasteur. L'objectif étant, comme l'a indiqué M.Rabhi, chargé de communication, d'informer la presse et par corollaire l'opinion publique sur «les anomalies constatées au cours de l'année scolaire qui vient de s'achever».
Une année qui, selon l'orateur, a été caractérisée par le nombre croissant d'élèves qui ont été traduits devant le conseil de discipline, soit plus de 100 élèves (dont certains pour agression physique sur le personnel enseignant). Ainsi, souligne-t-il, «la violence dans les écoles n'est plus un sujet tabou mais une réalité, un véritable fléau. A ce sujet, des rencontres-débats seront organisées par notre syndicat afin de trouver les solutions idoines pour son éradication».
Poursuivant son intervention, M. Rabhi dénoncera «la surcharge relevée dans les classes et qui, dit-il, ira en augmentant au cours de la prochaine rentrée avec la réception de 8 divisions supplémentaires.»
Toujours selon cet intervenant, ce déficit en enseignants ne sera pas pour autant résorbé dans la mesure où le plan de gestion annuel des ressources humaines a prévu le recrutement par voie de concours de seulement 252 enseignants, soit une couverture de 27%. Concernant toujours le concours de recrutement, il fera part à l'assistance d'un vice de forme relevé dans la production du certificat administratif. Un certificat qui, souligne-t-il, «retrace l'ancienneté professionnelle du postulant et équivaut à 6 points dans la notation».
Or, poursuit-il, les candidats ont déposé des certificats délivrés par les proviseurs de lycées qui ont été considérés nuls et non avenus par le jury d'admission car non authentifiés par la direction de l'Education. Une erreur administrative qui n'incombe nullement aux candidats, fera-t-il remarquer, mais imputables aux chefs d'établissement qui auraient dû les prévenir. «Même la traçabilité pour les contractuels est inexistante au niveau de la direction de l'Education», affirme-t-il.
L'orateur fera également part au parterre de journalistes présents sur ce qu'il considère comme entrave à la réglementation en vigueur. Une entrave constituée par ce certificat établi par la direction de l'Education au profit de certains candidats recrutés dans le cadre du dispositif ANEM.
Un document qui ne peut nullement se substituer au certificat de travail ou à l'état de services que doivent obligatoirement produire les candidats. Ce syndicaliste sollicite de ce fait l'intervention des services relevant de l'autorité chargée de la Fonction publique en vue de procéder à une vérification sur pièces et sur place pour quelques 2 483 postulants pour le concours d'admission.
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Posté Le : 23/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : www.elwatan.com