ÉDUCATION NATIONALE

Le secrétaire général du Satef a alerté, encore une fois, dans une conférence de presse organisée hier à Tizi-Ouzou, sur les risques que constituent les départs massifs et précipités des travailleurs de l'éducation.Des départs qui pourraient accentuer le creusement du déficit en nombre d'enseignants. «Nous estimons à 70 000 le nombre d'enseignants qui se préparent à déposer leurs dossiers pour faire valoir leur droit à la retraite avant l'entée en vigueur des nouvelles dispositions réglementaires en la matière», a estimé M. Amoura. «Cette saignée » en enseignants qualifiés se répercutera négativement sur la qualité de l'enseignement, selon le secrétaire général du Satef qui déplore la décision unilatérale, non concertée du gouvernement qui, encore une fois, n'a pas jugé utile d'associer les syndicats autonomes dans la prise de décision relative au projet de loi régissant le départ à la retraite et sans condition d'âge ainsi qu'au projet de révision du code du travail. Pour ces raisons, le Satef se dit partie prenante de la grève décidée par l'Intersyndicale pour les 17 et 18 octobre et renouvelable les 24 et 25 du même mois. Par ailleurs, les responsables du Satef au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou sont revenus sur les conditions qui ont entouré la rentrée scolaire dans cette wilaya «où des problèmes datant de l'année dernière non résolus sont venus se greffer à d'autres tout aussi sérieux les uns que les autres», écrivent-ils dans leur déclaration. Ils déplorent, entre autres problèmes, la surcharge des classes due à la non-réception des nouvelles structures scolaires promises ; la non-disponibilité de certains titres de livres scolaires, le manque de transparence dans l'affectation des nouveaux enseignant, la non-régularisation de la situation administrative des enseignants oubliés des promotions en 2015”?