Algérie

Education nationale



Education nationale
Décidément, rien ne va dans le secteur de l'éducation nationale. En effet, après de longues journées de débrayage, causant de grands retards dans les cours, c'est au tour des élèves de monter au créneau, afin d'obliger le ministère chargé du secteur à établir une feuille de route claire et précise pour rattraper les heures d'études perdues.Ainsi, des élèves de classe terminale poursuivaient, avant-hier, pour le cinquième jour consécutif, leur mouvement de protestation près de l'annexe du ministère de l'Education nationale (Kouba - Alger), pour revendiquer "la définition du seuil des cours avant fin avril". Les élèves, rassemblés près de cette annexe, ont exprimé leur "mécontentement face au refus de la tutelle de fixer le seuil des cours", soulignant que leur grève "se poursuivra jusqu'à satisfaction de cette revendication". "Il faut que le seuil des cours soit fixé afin que nous puissions commencer les révisions pour les épreuves du baccalauréat", insistent-ils. Meriem, Salima, Ikram et Razika estiment qu'il y a surcharge de cours. "Beaucoup de matières et des cours accumulés ne favorisent pas une bonne compréhension", lancent-elles. Les élèves "refusent de payer les frais du retard accusé du fait de la grève des enseignants et ces derniers tentent de terminer le programme rapidement en dispensant plusieurs cours en une heure de temps", ont-elles encore soutenu. Mardi, le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed a reçu une délégation de lycéens pour prendre connaissance de leurs revendications. Toutes les revendications ont été satisfaites, à l'exception de celle liée à la détermination du seuil des cours. Le ministère de l'Education nationale a décidé de mettre au point un programme pour le rattrapage des cours manqués en tenant compte de la progression des programmes. Les dates des vacances de printemps et des examens de fin de cycle (primaire, moyen et secondaire) demeurent inchangées et les sujets des épreuves du baccalauréat porteront sur les cours dispensés, selon le ministère. Les élèves qui sont hostiles à tout programme de rattrapage des cours perdus lors de la dernière grève des enseignants, continueront sans doute leur mouvement de protestation, mais la question qui mérite d'être posée est jusqu'à quand le secteur sera confronté à ces mouvements de protestations, mettant, ainsi, l'avenir des élèves en péril.




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