La montée au créneau des élèves de terminale, qui s'élèvent contre la non-limitation du seuil des programmes, risque de faire perdurer la perturbation des lycées.
L'appel à une journée de grève nationale lancé par le Cnapest-Elargi en direction des enseignants du secondaire a eu un large écho. Les salles de classe ont été désertées et la journée a été mise à profit pour tenir des AG.
Un suivi massif a été enregistré à travers les différentes wilayas du pays. Selon le chargé de communication du syndicat, les chiffres communiqués depuis la matinée par les différents délégués de wilaya montrent un large suivi du mouvement à travers tous les lycées. 90% à Boumerdès, 91% à Blida.
Dans la capitale, le syndicat parle d'un taux de 65% à Alger-Centre et de 75% à Alger-Est et 92% à Alger-Ouest.
Le taux national a atteint les 85%. Messaoud Boudiba ajoutera que 'des écoles primaires et des CEM de certaines wilayas telles Blida, Oran et Bouira ont rejoint le mouvement" élargi récemment au corps enseignant du primaire et du moyen.
L'appel à cette journée de grève a été lancé en direction des enseignants du secondaire avec un rappel de l'ouverture des adhésions aux autres cycles. D'ailleurs, la plate-forme de revendications que le Cnapest-Elargi défend, tout comme les autres syndicats du secteur de l'éducation nationale, ne concerne pas uniquement les enseignants du secondaire. Il y a lieu de citer principalement les doléances spécifiques à la région sud du pays, à savoir l'actualisation du calcul des primes accordées pour les fonctionnaires du secteur de l'éducation et l'octroi de logements sociaux. Deux principales revendications pour lesquelles la tutelle ne tranche pas définitivement, arguant que les primes ne relèvent pas de ses prérogatives et que 'la finalité de l'octroi de logements au Sud est purement pédagogique et non sociale". Il y a lieu de citer aussi l'épineux dossier de la médecine du travail et des postes aménagés, la promotion des enseignants techniques chefs d'atelier au grade de PES et de ceux du primaire et du moyen, non-dévaluation des grades des enseignants intégrés...
Les candidats au bac réclament la limitation des programmes
La paralysie des lycées risque de s'allonger encore par un autre mouvement de protestation lancé par les élèves de terminale. L'éternel problème de la limitation du seuil des programmes refait surface. La décision de la tutelle de mettre fin à cette pratique a mis le feu aux poudres et le mouvement qui a commencé à Tizi Ouzou semble faire tache d'huile en gagnant d'autres wilayas notamment la capitale. Les candidats au bac 2013 réclament ce qu'ils considèrent comme étant un droit acquis puisque la formule a été adoptée lors des précédentes sessions. Or la décision de limitation du seuil des programmes n'était qu'une mesure exceptionnelle prise par l'ex-ministre de l'Education nationale en raison du retard accumulé suite à une longue période de grève. De leur côté, enseignants et syndicats saluent cette décision.
M B
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Posté Le : 17/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Malika Ben
Source : www.liberte-algerie.com