Algérie

EDUCATION : Les syndicats boycottent le dialogue avec Benghabrit



Six syndicats, à savoir l'UNPEF, le CNAPESTE, le SNAPEST, le SNTE, le CELA et le SATEF, ont décidé de claquer les portes du dialogue avec la ministre de l'éducation Nouria Benghabrit, l'accusant ainsi de porter l'entière responsabilité des conséquences qui découleront de sa politique consistant à les tenir éloignés de la gestion du secteur et des réformes menées en vase clos.En effet, selon le site Algérie patriotique, un communiqué rendu public hier mardi 11 décembre, a indiqué que l'UNPEF, le CNAPESTE, le SNAPEST, le SNTE, le CELA et le SATEF ont annoncé leur décision irrévocable de boycotter, à partir d'aujourd'hui toutes les activités et ainsi que toutes les réunions auxquelles appellera le ministère de l'Education nationale. Cette décision prise, disent-ils, à l'issue d'une réunion tenue lundi 10 décembre à Alger, est suivie d'une autre résolution bien plus importante. Les responsables des six syndicats ont en effet décidé aussi de se retirer de la «charte d'éthique éducative» signée conjointement avec leur ministère de tutelle en novembre 2015. Ce document vise essentiellement à instaurer un «climat de confiance, d'entente et de stabilité» entre les différentes composantes de la communauté éducative, éviter les grèves et donner la possibilité à Nouria Benghabrit de sortir le secteur de son marasme. Pour cela, l'UNPEF, le CNAPESTE, le SNAPEST, le SNTE, le CELA et le SATEF ont décidé de couper les ponts avec la ministre de l'Education nationale dans le but, disent-ils, de dénoncer l'immobilisme qui règne dans le secteur et la politique de fuite en avant qui a été instaurée comme mode de gouvernance. Les six syndicats reprochent également à Nouria Benghabrit sa gestion unilatérale, son autoritarisme et sa volonté d'étouffer la pratique syndicale, ajoutent-ils. A titre d'exemple, les représentants de ces structures syndicales évoquent la suppression des procès-verbaux de réunion, l'absence de locaux pour les syndicats, la non-prise en charge de leurs revendications et le retour du harcèlement des syndicalistes, accusent-ils.


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