Six animateurs de l?intersyndicale et cinq membres du Cnapest ont été mis en cause dans deux procès différents. Ils ont été tous accusés d?incitation à des grèves illégales et à des réunions sans autorisation, mais aussi de déconsidération de décisions de justice. Lors du procès, qui a eu lieu le 1er juillet, le représentant du ministère de l?Education nationale a demandé au juge de lui accorder la possibilité de retirer les plaintes, tout en maintenant les griefs. Le ministère de l?Education voulait par son « geste » jouer l?apaisement et surtout montrer sa préférence pour le dialogue social et constructif avec la communauté des enseignants. Les avocats de la défense, faut-il le rappeler, ont battu en brèche tous les griefs retenus contre leurs mandants et plaidé non coupable. Ils ont indiqué, preuves à l?appui, que leurs clients ont entièrement le droit de porter des organisations syndicales, comme le prévoient les lois 90-02 et 90-14. Ils ont également souligné que la création d?une organisation syndicale n?est pas soumise à l?agrément, mais seulement à une simple déclaration publique. Le Conseil des lycées d?Alger (CLA), dont le porte-parole est directement concerné par le procès, considère que la relaxe prononcée par le tribunal d?Alger est un « échec des tentatives malveillantes de l?instrumentalisation de la justice ».
Posté Le : 09/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. A. O.
Source : www.elwatan.com