Vaut mieux tard que jamais. C'est maintenant que le système d'éducation nationale commence petit à petit à entrer dans les normes internationales en matière d'enseignement, ceci en ce qui concerne les journées de repos.
C'est l'avis du pédagogue Ahmed Tessa qui affirme à El Watan Week-end que les nouvelles dispositions prises par le ministère de l'Education sont « un bon point pour le système éducatif ». « Il faut savoir qu'un système d'éducation ne doit jamais être figé. L'école doit répondre à un dynamisme permanent », explique le pédagogue. En ayant les journées de vendredi et de samedi comme jours de repos hebdomadaire, en plus de l'après-midi du mardi, les élèves devraient retrouver leur équilibre. La nouvelle disposition de répartir les quatre heures de cours - dispensées précédemment durant la matinée de jeudi - tout au long des jours ouvrables de la semaine de manière pédagogique « nécessite un débat ». « Là, il y a débat. Tout dépendra des filières. Certaines disciplines surévaluées en matière d'horaire doivent être révisées pour pouvoir entrer dans les normes internationales », explique-t-il. Selon lui, il faudrait « veiller à ce que les programmes scolaires, les livres et le contenu des cours épousent parfaitement le rythme biologique de l'élève. Le ministère est appelé à revoir certains détails. » « Il faudrait chercher des mécanismes pour apporter un meilleur équilibre, comme les activités sportives ou musicales. » Toujours selon le pédagogue, c'est maintenant que notre système commence à répondre à la norme de l'UNESCO en adoptant les 35 semaines, mais reste à intervenir sur la qualité de l'enseignement et le professionnalisme de l'enseignant. Cependant, 60 minutes de cours pendant 35 semaines, le volume n'est-il pas trop chargé pour l'élève ' Particulièrement dans le cycle primaire où l'élève a seulement la capacité de se concentrer pendant 45 minutes, explique Tessa. La Coordination nationale autonome des professeurs d'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) et l'association des parents d'élèves ne s'inquiètent pas dans la mesure où le projet de réduire la séance est soumis à réflexion. Le CNAPEST l'explique par la contrainte financière des recrutements alors que Mme Khiar, de l'association des parents d'élèves d'Alger, affirme que l'idée doit être sérieusement étudiée avant son application.Panique chez les parents |La panique commence déjà chez les parents pour trouver les tabliers en couleur exigés par le ministère. En dépit de certaines assurances des associations des parents d'élèves, il faut dire que les parents restent encore dans le flou. A l'exception des blouses roses exigées pour les filles du primaire, disponibles, les garçons ne trouvent pas leur compte, particulièrement les lycéens. Indisponibilité pour certains et complexe pour d'autres, les tabliers scolaires posent sérieusement problème cette année. « La décision est prise sans préparation préalable et sans aucune prise en charge. De plus, elle a été rendue publique tard et les parents ne sont pas préparés », explique à El Watan Week-end, Mme Khiar présidente de l'association des parents d'élèves de la wilaya d'Alger. Elèves, parents, voire les industriels étaient surpris. Dans toute cette affaire, il n'y a que les couturières qui y trouvent réellement leur compte. Parents, à vos poches ! |
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Posté Le : 29/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nassima Oulebsir
Source : www.elwatan.com