Algérie

Éducation : Les mouvements de grève se poursuivent



Les lycéens vont devoir rebrousser chemin cette semaine encore. Quant aux élèves des deux autres paliers, collégiens et écoliers, ils n'auront pas de cours, sauf surprise, à partir de mercredi prochain, date fixée par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) pour le lancement de sa grève d'une semaine renouvelable. Dans les lycées, c'est certain, il n'y aura pas de cours dans les établissements qui ont suivi la grève, mardi dernier, à l'appel du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et techniques (Snapest). Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, se dit satisfait par rapport au début de cette grève d'une semaine renouvelable. « Nous avons atteint notre but. Nous sommes sur le terrain de la lutte et l'opinion publique est désormais consciente de nos revendications. Nous sommes déterminés à améliorer notre pouvoir d'achat », a affirmé M. Meriane à El Watan Week-end.Le Snapest, qui a paralysé les établissements secondaires pendant près de deux mois à l'automne dernier, se dit prêt à reconduire pour la même durée la grève « jusqu'à ce que nos revendications soient concrètement prises en charge ». « Le conseil national du syndicat se réunira au plus tard mardi prochain pour prendre la décision de renouveler ou non la semaine de débrayage », a précisé M. Meriane, qui affirme ne pas être étonné par la récente déclaration du secrétaire général du ministère de l'Education nationale, qui accuse les grévistes d'être manipulés par des partis politiques. « C'est un discours déjà entendu. Je répète, dit-il, pour la énième fois que nous avons suffisamment de maturité syndicale pour exiger nos droits sans aucune pression politique. »Pour l'Unpef, à moins que la réunion avec les responsables du ministère, lundi, ne débouche sur une solution, la grève sera maintenue pour mercredi prochain. « Nous avons accepté l'invitation du ministère au dialogue, mais rien n'est gagné d'avance. Si la tutelle nous propose des avancées concrètes, nous pourrons à ce moment-là réfléchir à la possibilité de geler notre mouvement », affirme Sadek Dziri. Le syndicaliste ajoute que les « déclarations du secrétaire général ont un caractère révolu ». Pour l'Unpef, « il est également inadmissible de nous mettre au courant des décisions ministérielles par voie de presse, alors que nous sommes censés être un partenaire social consultatif ».


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