La Coordination nationale des enseignants du primaire a mis en pratique sa menace de boycott des compositions de fin de trimestre qui devait se dérouler hier lundi. En effet, le taux de suivi de la grève est de l'ordre de 60% à l'échelle nationale, mais à Alger et d'autres wilayas du centre c'est du 90% » a indiqué Lyés Kadri, à Algérie1, un des membres de la Coordination. En parallèle à cette action, un groupe d'enseignants de différents établissements d'Alger, ont organisé un sit-in devant l'annexe du ministère de l'agriculture au Ruisseau. Par ailleurs, les responsables de la Coordination syndicale ont adressé une lettre au chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, sollicitant son arbitrage, après l'échec des négociations avec le ministère de tutelle. « Nous n'avons pas fait grève pour ne pas pénaliser les élèves, mais nous soutenons la grève », commente une enseignante d'Alger, interrogée par la radio, chaîne 3. Pour rappel, les enseignants du primaire, dont la grève dure depuis plus d'un mois déjà, réclament un reclassement sur l'échelle des salaires, selon le principe « même diplôme, même salaire » Actuellement, les enseignants du primaire sont à l'échelle 11 du statut particulier, alors que leurs collègues du moyen sont à la 13, avec des diplômes parfois supérieurs. Outre le reclassement, les grévistes revendiquent une réduction du volume horaire qui est de 26 heures par semaine et demandent aussi à être déchargés de la surveillance des élèves dans la cour de récréation et leur accompagnement à la cantine scolaire.
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Posté Le : 02/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ismain
Source : www.reflexiondz.net