Algérie

Education Les contractuels reviennent



La menace de grève de la faim des enseignants contractuels de l'Education nationale a fait réagir le groupe parlementaire du MSP. Ce dernier a plaidé la cause des enseignants en question à travers une lettre adressée au ministre de l'Education.

Le président du groupe du parti demande, au nom des députés de son parti, des explications sur le devenir des milliers d'enseignants contractuels, recrutés dans le secteur, et s'interrogent sur le retard accusé dans la résolution de ce problème. Une fois de plus, le secteur devra connaître des perturbations avec des mouvements de protestation déclenchés par des milliers d'enseignants contractuels. Le recours à des contrats de recrutement, soulignent les députés dans leur lettre, témoigne du déficit en matière d'encadrement.

« Le salaire minime et le retard de payement qui a duré des années en plus de la précarité de l'emploi et de leur situation sociale », nous poussent, souligne le signataire de la lettre, «à poser la question suivante : pourquoi tout ce retard pour résoudre le problème des enseignants contractuels dont le nombre a dépassé les 40.000 ? ». Le président du groupe parlementaire demande aussi, tout en exprimant le soutien de son parti au corps des enseignants, « quelles sont les mesures urgentes et justes que le ministre compte entreprendre pour l'intégration de tous ces enseignants ».

Rappelons que les professeurs de l'Education nationale ont menacé, lundi, de recourir à une grève de la faim si leurs revendications ne sont pas prises en considération. Le Conseil national des enseignants contractuels, affilié au syndicat national autonome des personnels de l'administration (SNAPAP), a exprimé son inquiétude de voir des milliers de professeurs poussés au chômage.

Pour rappel, la grève de la faim a été décidée lors d'une assemblée générale tenue les 28 et 29 juin, en présence de représentants syndicaux des différentes régions du pays. Une réunion durant laquelle les présents ont exposé le problème des contrats, des salaires impayés et du manque de postes budgétaires.

A propos de ce dernier point, le ministre de l'Education a précisé, concernant les 26.000 postes budgétaires débloqués dans le cadre de la loi de finances complémentaire, que «le recrutement se fera sur concours avant la fin du mois de juillet. Les contractuels ainsi que les vacataires peuvent postuler». Selon les syndicalistes, il s'agit de postes ouverts exclusivement aux diplômés qui exercent dans l'enseignement moyen ou secondaire et n'inclut pas les enseignants qui ont le diplôme d'ingénieur ou une licence.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)