Algérie

Education: Le statut particulier de la colère


Le secteur de l'Education renoue avec la contestation. Après l'annonce par le Cnapest d'une grève illimitée, à partir du 10 avril, l'Unpef rejoint le mouvement en menaçant de protester si le ministère campe sur ses positions concernant le contenu de l'avant-projet de l'arrêté exécutif n°315/08, lié au statut particulier de l'Education. A l'instar du Cnapest, l'Unpef a également tenu son conseil national, les 28 et 29 mars, au lycée « Benteftifa Mohamed » à Blida. Sans dévoiler la date fixée de ce mouvement, l'Unpef demande la prise en considération de toutes les propositions du syndicat, avant la publication de l'arrêté. Au cours de cette rencontre, ce syndicat a insisté sur la révision des règlements intérieurs, les primes et indemnités des corps communs et travailleurs professionnels et agents de sécurité pour l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Comme il a demandé la suppression de l'article 87 bis de la loi 90/11.

Considérant, d'autre part que les corps communs ont été lésés dans leurs droits, l'Unpef maintient son soutien au mouvement de protestation, décidé par la commission nationale des corps communs, les travailleurs professionnels et les agents de sécurité pour la concrétisation de leurs revendications, qualifiées de « légitimes ». Comme il appelle au renforcement de la coordination entre les syndicats de la Fonction publique au Sud, pour la satisfaction de leurs doléances.

L'Unpef se dit attachée à ses revendications restées jusque-là suspendues, contenues dans le PV commun signé avec le ministère de l'Education, le 13 octobre 2011, ainsi que la revendication concernant l'allègement de la plage horaire pour l'enseignement primaire.


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