Algérie

Education / Le mouvement de grève se précise Les syndicats montent au créneau


Education / Le mouvement de grève se précise
                                    Les syndicats montent au créneau
Situation - Les 5 syndicats autonomes qui se sont réunis jeudi dernier avec le ministère de tutelle sont unanimes pour déclencher une protesta cyclique.
Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) appelle, à son tour, à une grève cyclique à raison de trois jours par semaine, les lundis, mardis et mercredis à partir du 10 octobre prochain. «Cette décision est maintenue jusqu'à la satisfaction totale des revendications de l'ensemble des travailleurs du secteur de l'éducation», a déclaré, hier, à InfoSoir, son porte-parole, Idir Achour.
Contacté par nos soins pour de plus amples informations, M. Idir nous a affirmé : «Nous avons actuellement un contact informel avec l'ensemble des syndicats, dès lors, nous avons décidé de laisser de côté et d'oublier nos divergences liées à la gestion des 'uvres sociales et de nous réunir autour d'une même action afin d'exercer davantage une pression sur le gouvernement.» Le CLA revendique la révision de la politique salariale qui assure l'amélioration du pouvoir d'achat, la révision du statut particulier, l'augmentation de la valeur indiciaire, la retraite après vingt-cinq ans de service et la décentralisation de la gestion des 'uvres sociales. Quatre syndicats ont appelé antérieurement à une grève à la même date. Joint par téléphone, le SG du Snte, Abdelkrim Boudjnah, a indiqué, pour sa part : «Nous avons démontré, preuve à l'appui, lors d'une réunion organisée jeudi dernier avec les cadres des ministères de l'Education et des Finances, toutes les lacunes liées au calcul du régime indemnitaire.» Ce qu'il lui fera dire encore : «Il est anormal de trouver une différence de 12 000 DA dans les salaires entre travailleurs de la Fonction publique ayant le même grade.» Au volet des 'uvres sociales, notre interlocuteur fait deux propositions : la gestion peut être confiée soit à l'administration qui sera contrôlée par un conseil des syndicats, soit carrément gérée par les établissements scolaires. De son côté, le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane qui a affiché sa déception quant au refus de la baisse de l'IRG lors de la tripartite, souligne : «Nous revenons toujours à la case départ. Comparativement aux travailleurs de l'éducation classés au niveau 13, ceux des autres secteurs nous dépassent de 14 000 DA ! C'est une injustice.» «Nous maintenons notre mouvement de protestation qui sera renouvelable chaque semaine jusqu'à ce que nos doléances soient entièrement satisfaites.» Le SG du Cnapest, Larbi Nouar, a été catégorique quant au maintien du mot d'ordre : «Le conseil national du syndicat est le seul à avoir les prérogatives de décider du sort de la grève. Après des études comparatives réalisées conjointement avec les cadres du ministère, nous sommes convaincus que les travailleurs de l'éducation ont été lésés dans leurs droits liés au régime indemnitaire.» Enfin, Boualem Amoura du Satef a appelé aussi à l'institution d'une nouvelle prime spécifique à hauteur de 50 % du salaire brut avec calcul des primes et indemnités sur la base du salaire principal.
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