Le ministère de l'Education nationale veut évaluer les programmes pédagogiques dispensés aux élèves des classes de terminale du lycée. Pour y arriver, le département de Benbouzid annonce, dans un communiqué, l'organisation de deux « importantes » rencontres d'évaluation à partir d'aujourd'hui, à Alger. Ces rencontres, qui s'étaleront sur trois jours, seront lancées par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid. Ces rencontres interviennent après les récentes grèves des élèves de terminale. La première rencontre, qui débutera aujourd'hui au lycée Hassiba Ben Bouali de Kouba, regroupera les directeurs d'Education des wilayas, les représentants des enseignants et des parents d'élèves au niveau national. Le séminaire portera sur l'état d'avancement des programmes de terminale, quelque peu affecté par les récentes grèves des lycéens. La seconde réunion débutera également aujourd'hui à l'Institut national de formation professionnelle à El-Biar. Elle réunira les membres de la commission nationale des programmes, les membres des groupes spécialisés de disciplines ainsi que des inspecteurs. « Cette rencontre portera sur le déroulement des programmes des classes de terminale, matière par matière », précise le ministère. Le ministère de l'Education nationale veut ainsi mesurer le poids réel des programmes de terminale sur les élèves. Les lycéens de 3è année se plaignent de la surcharge des programmes et réclament leur allègement pour mieux préparer l'examen du baccalauréat. Après avoir renoncé à l'application de l'approche par compétences, lors du prochain baccalauréat, Benbouzid pourrait décider de revoir les programmes de terminale. En tout, le ministre de l'Education semble prendre très au sérieux les revendications des lycéens. Selon le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, la grève des lycéens n'a pas mobilisé la grande foule. « Le taux d'absentéisme des lycéens de la troisième année secondaire a atteint, dimanche, 2,7 % à l'échelle nationale », a déclaré hier à la presse M. Belkhadem en marge de la clôture de la session d'automne 2007 de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le chef du gouvernement a refusé de qualifier la grève des lycéens de « crise » au sein de l'éducation. « C'est vous qui préférez l'appeler ainsi (crise) », a-t-il répondu aux journalistes qui l'ont interrogé. Le Chef du gouvernement a estimé que cette situation a été « dramatisée ». Il a tenu à rassurer les lycéens en précisant que leur « avenir nous concerne tous ».
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Posté Le : 29/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hamid Guemache
Source : www.lequotidien-oran.com