La salle de conférences du lycée des Soeurs Saadane a abrité, jeudidernier, un séminaire ayant trait à l'évaluation de l'opération de la séanceunique qui a été expérimentée à Constantine au titre de wilaya pilote avant sagénéralisation sur l'ensemble du territoire national. Le directeur del'Education de la wilaya de Constantine Ahmed Guelil, qui a animé cetterencontre en présence d'un représentant du ministère de l'Education nationaldépêché pour la circonstance, après un trimestre depuis l'application de laséance unique, a estimé qu'il est impératif pour la direction de l'Educationd'évaluer l'apport de cette expérience sur le plan pédagogique et ses effetssur le rendement des élèves comparativement au premier trimestre de l'annéedernière avant sa généralisation à tous les établissements de toutes leswilayas tous paliers confondus. Afin de permettre aux parents d'élèves, auxdirecteurs d'établissements, aux élèves eux-mêmes, hôtes de ce séminaire,d'avoir une idée sur la gestion de cette opération et sur les résultats obtenusen un trimestre, M. Koussa, chef de service des finances procèdera à laprojection d'une vidéo montrant, commentaires à l'appui, les différentesappréciations de la séance unique par les chefs d'établissement. M. Guellilapportera les précisions qui s'imposent pour un meilleur débat. Chiffres àl'appui, il dira que sur les 162 établissements que compte la wilaya, 54seulement se sont impliqués dans cette opération qui touchera 10.619 élèves duprimaire sur les 37.163 que compte la wilaya soit un pourcentage de 34 %, alorsque seulement 65 % des élèves du secondaire ont bénéficié de la restauration,précisant que seuls 45 établissements sont dotés de cuisines et de réfectoiresalors que 2 établissements sur les 9 restants ont des équipement défectueux.Pour M. Guellil, la plus grosse perturbation vient du fait que certainsdirecteurs n'ont pas, et jusqu'à aujourd'hui, reçu leur subvention de l'APC enraison des dernières élections communales. Remettant en cause le laisser-allerde certains directeurs il déplorera l'absence de contrôle médical dans beaucoupd'établissements auquel vient s'ajouter le manque de cuisiniers de métier. Tousces impondérables font que beaucoup d'élèves se contenteront de repas froidsqui coûteraient plus cher (entre 70 et 120 DA) qu'un repas chaud qui ne dépasseguère les 100 DA. Répondant à une question relative au manque de personnelouvrier, le premier responsable du secteur dira que les structures en charge del'opération recrutement de cette catégorie de travailleurs n'ont pas eu letemps de s'acquitter de leurs tâches mais que maintenant que tout est rentrédans l'ordre, la situation ira en s'améliorant.« Cette opération discutée en mai 2007 et mise en application enseptembre coûtera quelque 31 milliards de centimes soit une participation de latutelle à hauteur de 19 milliards et un fonds de wilaya estimé à 12 milliards.Selon M. Koussa, chef de service finance à la direction de l'Education, ils'agit là d'un crédit limitatif qu'on ne saurait dépasser en fin d'exercice. Ilreprésente une dépense moyenne de 9.900 DA par an et par élève. « Un rapportdétaillé de l'opération sera adressé au ministère pour appréciation etévaluation en prévision du deuxième trimestre. Les insuffisances devront êtrecomblées pour nous permettre de passer à la vitesse supérieure et concrétiserles objectifs assigner par la tutelle », conclura le directeur de l'Education.
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Posté Le : 15/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : T Djamel
Source : www.lequotidien-oran.com