Algérie

Éducation : L'Unpef s'insurge



Les syndicalistes de l'Unpef de Béjaïa considèrent que la direction de l'éducation (DE) affiche un « manque de volonté » quant au règlement des problèmes soulevés par les travailleurs du secteur. Après une série « d'infructueuses » séances de travail organisées avec la DE, les syndicalistes ont décidé de porter à un plus haut niveau leurs revendications. C'est ainsi qu'une rencontre vient d'avoir lieu avec le wali. M. Zahir Milane, vice-président du bureau de wilaya, étaye ses conclusions par la suite donnée à la réunion tenue avec le secrétaire général de la DE en date du 10 janvier. Il s'interroge sur ce que représente un PV de réunion envoyé « plus de trois mois après ». Et de plus, le PV en question est qualifié de « vide » du moment « qu'aucune solution aux problèmes soumis n'a été trouvée ». Un autre tableau des conflits a tout de même été déposé. Mais la séance de travail programmée le 10 mai passé pour l'étude des revendications formulées n'a pu se tenir pour une histoire de retard de la délégation syndicale à ladite réunion. Nonobstant le « manque de répondant » de la DE, les syndicalistes s'en sont remis à « l'arbitrage » du premier magistrat de la wilaya beaucoup plus particulièrement pour alerter les pouvoirs publics sur « les entraves » liées au libre exercice du droit syndical. L'autre raison ayant prévalu à une entrevue avec le wali n'est pas moins que l'exigence d'une commission d'enquête sur la gestion des 'uvres sociales. L'Unpef parle de « clientélisme » dans la gestion des différents prêts sociaux, avant de tourner en dérision le trousseau offert aux travailleurs en début de l'année scolaire et qui se limite à un cartable « qui ne coûte pas grand-chose ». Il s'interroge par ailleurs sur les raisons de la fermeture de la coopérative centrale « qui entame son sixième mois ». Pour M. Milane, il est « inconcevable » que l'on propose des voyages jusqu'en Malaisie alors que « comme aide, les enfants des travailleurs décédés perçoivent des broutilles ».


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