Conséquence ? L'échec des négociations entre syndicats et tutelle risque de compromettre l'année scolaire déjà gravement perturbée.Face à la décision des syndicats autonomes de l'éducation nationale, de reconduire la grève pour la quatrième semaine consécutive, les parents d'élèves refusent de rester les bars croisés, alors que l'avenir de leurs enfants est en jeu.Ils décident ainsi d'entamer un mouvement de protestation pour mettre fin à la grève initiée le 27 janvier suite à l'appel des syndicats autonomes. Le dialogue amorcé mercredi dernier entre les syndicats, Unpef (Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation), Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) et Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi), le ministère de tutelle et la fonction publique a échoué.Ce qui a par conséquent, suscité la colère des parents d'élèves qui décident d'envahir les rues d'Alger pour crier leur ras le bol de voir leurs enfants privés de cours pendant plus d'une quinzaine de jours .C'est une occasion également pour remettre en cause la décision du ministre de l'Education quant à la poursuite des cours , les samedis, les mardi après midi, et durant la période de vacances . Rappelons que l'ensemble des présidents des syndicalistes autonomes ayant pris part à cette réunion avaient déclaré que la décision de suspendre ce mouvement de protestation ou non sera prise lors du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique.Exception faite pour le SATEF dont le président, Boualem Amoura avait déclaré que son organisation « ne peut pas et ne veut pas s'aventurer en ce moment crucial que vit notre pays pour ajouter de l'huile sur le feu, en appelant à une grève alors que nous sommes à deux mois de l'élection présidentielle ». Face à cette impasse, le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique avait adressé une correspondance au premier magistrat du pays, Abdelaziz Bouteflika lui demandant de sortir de son mutisme.« Le président de la République doit connaitre ce qui se passe dans le secteur de l'Education qui connait des perturbations, et une tension sans précédent ».Et ce en raison « de l'irresponsabilité de certains hauts cadres qui occupent des postes clés dans la fonction publique et qui osent enfreindre les lois de la République ( articles 03/06 de la fonction publique, 14/90 portant sur la protection contre les conflits collectifs dans le travail , 11/90 concernant la loi du travail) » .Cette situation, expliquent les syndicats dans cette lettre, est due « aux dépassements, aux injustices et à la ségrégation que subissent les enseignants, à cause des disfonctionnement dans les textes d'application liés au statut particuliers » .Les syndicats demandent au ministère de tutelle l'ouverture de quatre dossiers dont la révision du statut particulier, le régime indemnitaires, la prime de rendement et de performance pédagogique.
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Posté Le : 15/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samia Lounes
Source : www.infosoir.com