Algérie

Éducation



Les Américains s?impliquent Dans le cadre de la coopération entre l?Algérie et les Etats-Unis d?Amérique dans le domaine de l?éducation, le département de Boubekeur Benbouzid organise depuis hier, conjointement avec la partie américaine, un séminaire de trois jours. Les travaux de cette rencontre se tiennent à l?ex-Institut de technologie de l?éducation (ITE) de Ben Aknoun et s?étalent sur trois jours. Trois thèmes sont à l?ordre du jour : l?enseignement de la langue anglaise, l?utilisation des nouvelles technologies dans l?enseignement et le jumelage entre institutions et établissements scolaires des deux pays. Marc Sievers, chargé d?affaires à l?ambassade américaine, dans son intervention, à l?ouverture du séminaire, auquel prennent part des représentants des ministères de l?Education et de l?Enseignement supérieur, des inspecteurs de l?éducation, des enseignants et des membres du bureau MEPI du département d?Etat américain, a souligné « l?importance » que revêt un tel événement. Un événement préparé, a-t-il dit, d?arrache-pied depuis octobre dernier par les représentants du bureau MEPI à Washington, la firme américaine Creative Associates et les autorités algériennes. S?agissant du contenu des rencontres préparatoires, il a précisé que « les deux parties ont travaillé pour déterminer notamment les voies et moyens par lesquels le gouvernement américain pourrait assister le gouvernement algérien dans son entreprise d?améliorer son système éducatif ». M. Sievers a indiqué que ce sont ces discussions qui ont permis d?arrêter les aspects à étudier : la réforme de l?enseignement de la langue anglaise en tant que langue étrangère, l?introduction et le développement de l?utilisation des technologies de l?information et le développement du partenariat entre les institutions d?éducation des deux pays. De son côté, Boubekeur Samir, directeur des études juridiques et de la coopération au ministère de l?Education, a expliqué que l?objectif de ce séminaire est de débattre la situation de l?anglais en Algérie afin que les Américains s?imprègnent de la réalité et que les Algériens exposent leurs besoins. « Nous ne pouvons améliorer l?enseignement de la langue anglaise que dans le cadre d?une coopération avec la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis. Nous avons toutefois sollicité l?aide de la Grande-Bretagne. Cette dernière n?était pas disponible. En revanche, les Etats-Unis y ont répondu favorablement. Après une année de discussions, nous avons ciblé nos axes de besoin », a affirmé M. Boubekeur. Le responsable a ajouté que des Jordaniens et des Indiens prennent part à ce séminaire pour présenter leur expérience. L?Algérie est appelée à s?ouvrir sur l?enseignement des langues étrangères. Pour y parvenir, la première étape de la démarche consiste à expertiser les manuels d?anglais qui, selon les présents, sont dépassés. « Nous voulons apporter un autre regard aux manuels. Plusieurs éléments interviennent dans la confection d?un livre. A ce propos, nous attendons des Américains qu?ils nous aident à apporter les changements nécessaires pour aboutir à un meilleur enseignement de l?anglais », a déclaré M. Boubekeur. Par ailleurs, M. Onushco, un membre de la délégation américaine, a relevé, durant sa tournée dans plusieurs établissements scolaires situés dans différentes wilayas (Oued Souf, Tamanrasset, Oran, Annaba, Jijel...) la pauvreté des bibliothèques scolaires. Pour ce qui est des livres d?anglais, il indiquera que les rares ouvrages existants sont « très anciens ». Le spécialiste américain s?est dit aussi frappé par le phénomène des classes surchargées. Par-delà, M. Onushco s?est dit agréablement surpris par le niveau des enseignants et le fait que certaines écoles aient introduit l?outil informatique. M. Boubekeur a indiqué qu?après les échanges d?informations, une réunion de synthèse aura lieu mercredi afin d?arrêter le programme, les actions et la démarche à suivre en vue d?améliorer l?enseignement de l?anglais.


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