Education

Ils étaient plusieurs dizaines de lycéens de 3ème année secondaire à s'être donné le mot pour se rassembler devant le siège de la direction de l'Education. Celle-ci était fermée hier et encerclée par une présence renforcée mais discrète du service d'ordre.Ces protestataires brandissaient des pancartes avec pour principale revendication l'allègement des programmes et réduire le nombre de cours dispensés durant l'année et qui, de ce fait, ne seront pas prévus à l'examen du baccalauréat. C'est ce que nous explique M.Aous, coordonnateur régional du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST).Ce syndicaliste considère, pour sa part, que cette revendication n'a aucune raison d'être dans la mesure où, affirme-t-il, «nous avons encore largement le temps. Le programme est encore long et loin d'être achevé».Notre interlocuteur dénonce, par ailleurs, ceux qui ont poussé les lycéens à sortir dans la rue et exploité la situation de rupture entre enseignants grévistes et leurs élèves. Quant à la direction, le chargé de communication auprès de qui nous nous sommes approchés, a estimé que c'est un problème qui ne concerne pas uniquement la wilaya d'Oran mais un problème national. A ce titre, indique-t-il, «nous attendons les directives de notre ministère».