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La grève à laquelle ont appelé plusieurs syndicats d'enseignants et de travailleurs de l'éducation, est moyennement suivie dans les grandes villes de l'est du pays, ont constaté, dimanche les journalistes de l'APS. A Sétif, wilaya la plus peuplée de l'est algérien, les chiffres communiqués par le responsable de la communication de la direction du secteur, Imad Sellami, corroborés par les constatations faites dans plusieurs établissements de la ville, font état d'un taux de suivi moyen de 4,66 % pour les enseignants des trois paliers. En revanche, selon, cette même source, le mouvement semble beaucoup plus suivi par les proviseurs de lycées, avec un taux de 59,52 %, et par les censeurs (34,21%). Dans la wilaya de Batna, alors que la direction de l'éducation estime la taux moyen de suivi de 19,60 % pour les trois cycles de l'enseignement, le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) avance un taux de suivi de 91 % pour le cycle secondaire et l'Union nationale des travailleurs de l'Education et de la formation (UNPEF) un taux de 55 % pour les paliers primaire et moyen. A Annaba, mis à part trois Collèges d'enseignement moyen (CEM) qui ont vu leurs élèves obligés de retourner chez eux en raison de ce mouvement, le reste des établissements du primaire, du moyen et du secondaire fonctionne mais de manière très inégale. Dans cette wilaya, les syndicats annoncent un taux de suivi ??de 75 à 80 %'', tandis que l'administration admet un taux de 38,74 % de personnels grévistes pour les trois paliers. Dans la wilaya de Constantine, enfin, où le responsable de la communication de la direction de l'éducation est demeuré injoignable, l'UNPEF annonce, dimanche, pour cette troisième semaine grève, un taux de suivi de 60 % entre les cycles primaire et moyen, au moment où le CNAPEST estime, par la voix de sa coordinatrice locale, Djamila Soualhi, ce taux à 80 % dans le cycle secondaire. Dans toutes ces villes, les parents des élèves ne pouvant suivre normalement leurs cours à cause de ce mouvement de grève, se sont dits ??excédés''. Abdelhamid Lazreg, un commerçant de Sétif, avoue même son ??écoeurement'' s'agissant, dit-il, d'une ??prise d'otages des élèves''.




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