Algérie

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La grève des enseignants et travailleurs de l'Unpef s'est poursuivie hier pour la troisième journée consécutive. Ne voyant rien venir du côté de la tutelle qui soutient que "les portes du dialogue sont toujours ouvertes", le syndicat de Sadek Dziri hausse le ton. Il révèle, via un nouveau communiqué, son intention "d'élargir la zone du mouvement de protestation à travers toutes les wilayas du pays. Le durcissement est une nécessité incontournable." C'est pour l'Unpef "la seule occasion d'arracher nos droits spoliés".Et d'expliquer que "cette grève est un cri lancé par les travailleurs lésés dans le cadre de la révision du décret 08-315 portant statut particulier des personnels spécifiques de l'éducation". Le syndicat, qui a pourtant pris part à l'élaboration du statut aujourd'hui décrié, cite entre autres le cas des personnels dont les postes sont considérés en voie de disparition, les corps communs, les adjoints d'éducation... Contestant toujours les chiffres avancés par la tutelle par rapport au suivi du débrayage, le syndicat affirme que la mobilisation s'élargit de jour en jour. Dans la wilaya d'Alger, l'adhésion est toujours plus élevée dans les établissements relevant de la région Alger-Est avec 72,5 ; Alger-Ouest 56,5 et Alger-Centre 58%.M. B.NomAdresse email




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