Eduardo Botelho Barbosa (Ambassadeur du Brésil en Algérie)

L'ambassadeur du Brésil à Alger, Eduardo Botelho Barbosa, a révélé, hier, que 1 400 visas ont été délivrés aux Algériens désireux de faire le déplacement au pays de la samba à l'occasion de la Coupe du monde prévue du 12 juin au 13 juillet. "Nous avons essayé de simplifier et faciliter au maximum l'octroi de visas aux Algériens qui souhaitent suivre leur équipe national au Brésil. Nous avons délivré jusqu'à présent environ 1 400 visas, ce qui n'est déjà pas mal. Il faut savoir qu'en raison des fortes demandes de visa, nous avons augmenté nos ressources pour parer à cette situation exceptionnelle. La livraison du document se fait dans les 24 heures, il suffit d'avoir un passeport en cours de validité, un ticket de match et un billet d'avion, et le supporter repart avec un visa de 90 jours, valable même après la fin de la compétition, puisque la personne ayant obtenu son visa pourra, après le Mondial, faire du tourisme. Il n'y a pas plus simple que cela", a-t-il dit lors d'une conférence de presse organisée par l'Association des journalistes sportifs algériens (ONJSA) hier, avant d'ajouter : "Pour l'occasion, nous n'avons pas limité les quotas de visa pour les Algériens."Concernant les commodités d'accueil, l'orateur a déclaré que "le gouvernement brésilien a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité de près de 700 000 visiteurs attendus cet été au Brésil et que les manifestations de ces derniers temps ne constitueront aucun danger pour les étrangers qui vont affluer dans le pays". Le pays a notamment consacré une enveloppe budgétaire considérable pour offrir la sécurité et le confort en moyens de transport pour tous les visiteurs durant cette période.Pour ce qui est des maladies, l'ambassadeur du Brésil a rappelé que les Algériens qui se déplaceront, devront avoir été vaccinés contre la fièvre jaune et qu'il n'y a pas de risque de malaria, puisque le sud du pays, où séjournera l'équipe nationale, n'est pas concerné par cette maladie. "Quand on voyage au Brésil, il faut savoir dans quel endroit on se rend. C'est un grand pays et les zones sont très différentes. Le Nord, avec ses forêts, a un climat particulier. On y exige donc un vaccin contre la fièvre jaune tout comme c'est le cas pour des déplacements dans certains pays africains. Pour le sida, qui est un problème permanent et international, il faut être conscient et suivre les modalités de précautions déjà connues", a-t-il fait savoir tout en assurant qu'"au Brésil il existe tout un système d'entretien sanitaire, l'eau est contrôlée... Les Algériens peuvent donc boire et manger sans souci aucun".A INomAdresse email